Sud-Kivu : AFEM dénonce des menaces de mort à l’encontre de son  correspondant Shasha RUBENGA

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       8 mois ago     63 Views     Laisser vos impressions  

Acteur de la Société civile,  Shasha RUBENGA est connu dans sa communauté comme non seulement un journaliste, mais aussi un activiste des droits humains. Il dénonce les violations des droits humains. Père d’une famille de sept enfants, ce professionnel des médias est menacé de mort pour avoir dénoncé un cas d’un viol d’un enseignant sur son élève. Directeur de la radio Amka Radio KAR FM dans le territoire de Kalehe à l’est de la RDC ce dernier est inquiété  aussi par un responsable d’un groupe armé pour son refus de marier sa belle-sÅ“ur à ce dernier. Cette situation qui l’a poussé actuellement dans la clandestinité, jusqu’à ce qu’AFEM l’a délocalisé dans la ville de Bukavu.  

En date du 1er Mai 2024, l’enseignant Balobi Kadusi de l’institut Rambo avait violé son élève de 5ème année des humanités pédagogiques. Le fait s’est passé le mercredi à 16h30.                 J’avais dénoncé cette situation dans différents médias, jusqu’à ce qu’il a pris fuite comme la police le cherchait de partout.

Les proches de l’enseignant en fuite, m’ont maintes fois agressé verbalement dans le but de me museler jusqu’à ce que s’en ai suivi l’arrangement à l’amiable avec la famille de la victime.  Personne n’en parle actuellement, l’homme circule librement  pendant que la famille de la jeune fille l’a amené à Bukavu après avoir reçu 1000$ à l’issue de l’arrangement.

Une autre menace à l’encontre de ma personne, c’est mon refus du mariage de ma belle-sÅ“ur, âgée de 17 ans, élève, a été forcée par un responsable d’un groupe armé, appelé « Wazalendu Â».

AFEM intervient pour la sécurité de son correspondant  Ã  KALONGE

Face aux menaces des proches de l’enseignant ou encore du colonel Muzalendo , AFEM  a été obligée de me délocaliser de Kalonge jusque dans la ville de Bukavu, confie-t-il.  

Pendant quatre mois, ce dernier est resté dans la ville faisant alors son travail des journalistes sous forme de stage au sein de Mama Radio, de l’Association des Femmes des Médias.

Pendant la même période de sa délocalisation, ce dernier confie avoir  fait une formation accélérée en logistique au centre de formation KAZI Maendeleo.

Recommandation et situation actuelle de la sécurité de Shasha RUBENGA

S’agissant de ces bourreaux, celui-ci indique que l’enseignant  Balobi Kadusi signale que ses proches qui l’agressent n’ont pas son mandat. Ce professionnel de la craie dit aussi que cette dénonciation était normale, car elle rentre dans sa philosophie de travail.

« Et pour sa part, le colonel autoproclamé de wazalendo lui parle que personne ne peut tuer son beau-père. C’est comme ça qu’il me considère désormais et que ce qu’il cherchait il en a eu. D’ailleurs sa 5 ème femme a débuté les études, c’est ne plus en nutrition mais il l’a inscrit à l’ ITM kalonge pour devenir infirmière Â» confie Shasha RUBENGA

Shasha RUBENGA  recommande  à AFEM et ses partenaires de définir la stratégie de sécurité des journalistes et défenseurs de droits de l’homme dans les milieux sous occupation des groupes armés devenus wazalendo et d’amener l’Etat congolais à accélérer le processus de prise en charge de ces éléments wazalendo.

Cliquez ici Pour Partager.

A propos  

No Comments

No comments yet. You should be kind and add one!

Leave a Reply

You must be logged in to post a comment.