Sud kivu : AFEM documente 201 cas des viols et violences sexuelles contre les femmes, de Mai à Juillet 2020
Des cas des viols et violences sexuelles basées sur le genre continuent d’être signalés dans plusieurs coins de la province du Sud Kivu. Dans le souci d’identifier et de dénoncer cas, l’Association des Femmes des Médias, AFEM, via le projet : « La radio au service des droits et du leadership des femmes pour la paix et la sécurité » appuyé par la Coopération Internationale Allemande, exécute dans la ville de Bukavu, et dans certains territoires, vient de documenter 201 cas des violences sexuelles. Mwenga vient avec 160 cas. A Bukavu, des cas des viols ont été signalés dans les communes de Bagira avec deux cas sur mineures, et Kadutu avec un cas.
L’Association des Femmes des Médias, AFEM avec ces 30 moniteurs membres des Noyaux Clubs d’Ecoute, NCE, de la ville de Bukavu, de Mwenga Centre et Luvungi en territoire d’Uvira a documenté différents cas des viols et violences sexuelles basées sur le genre.
Au cours de la période de Mai à Juillet 2020 , trois mois, 201 cas des violences sexuelles ont été enregistrés. Le territoire de Mwenga vient en tête avec 160 cas de viol dont 21 cas de viol sur mineures. Dans ces cas figurent 51 victimes violées et 23 emportées dans les brousses par des hommes armés.
Dans la foulée 22 autres femmes ont été violées par des hommes civil dont la plus part étaient surprises aux champs ou en cour des routes dans des endroits moins fréquentés. A Luvungi 28 cas ont été enregistrés.
Un total de 386 cas des pratiques néfastes contre les femmes ont été enregistrées, avec 219 cas à Mwenga ; 102 à Luvungi et 65 cas dans la ville de Bukavu. Parmi ces pratiques on signale : le proxénétisme, des injuries et intimidations des femmes, menaces et maltraitances.
A Bukavu, le 3 Juin, AFEM via ces moniteurs a signalé que le 3 Juin une mineure de 16 ans été violée à Mulambula en commune de Bagira. Le 18 Juin , une mineure de 15 ans à Bagira et le 2 Juillet , une fille de 17 ans a été violée à Buholo par quatre personnes dans la commune de Kadutu.
Recommandations et responsabilités des médias
Au cours de cette conférence de presse, la Présidente du Conseil d’administration AFEM, Caddy Adzuba a invité des professionnels des médias à diffuser des informations et émissions pour lutter contre la discrimination de la femme
« Nous, journalistes nous avons aussi la responsabilité d’avoir des programmes qui prônent le respect des droits de la femme. Des médias doivent aussi éviter de diffuser des programmes qui discriminent la femme : des chansons, des émissions et bien d’autres » confie Caddy Adzuba
De son côté, la Chargée des programmes à AFEM, Eliane Polepole a invité des professionnels des médias à intégrer dans leurs programmes radios et télévisions des émissions sur le respect des droits des femmes, l’équité du genre et le bénéfice de la participation de la femme à la gestion.
Celle-ci a invité des journalistes a invité des femmes et hommes dans des émissions débats à caractères politiques surtout, et bien d’autres.
Pour sa part, la chargée des programmes à Mama Radio, Nelly Adidja a appelé des journalistes à dénoncer tous cas des viols et violences sexuelles basées sur le genre faites sur la femme.
Des journalistes de leur côté ont salué cette initiative d’AFEM d’alerte des cas des viols et violences sexuelles, après chaque trois mois, car ça permet de donner une alerte dans la communauté et auprès des autorités sur la situation des droits de la femme.
Aux autorités, AFEM recommande aux autorités politico-administratives d’associer des femmes à la gestion ; aux autorités coutumières et religieuses de combattre des pratiques, coutumes et considérations qui violent les droits de la femme ; et enfin aux organisations de dénoncer des cas des viols et de continuer avec la formation des femmes sur les droits, le leadership et la construction de la paix.
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