Sud Kivu : AFEM et les organisations des droits humains déplorent l’exploitation des enfants filles

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       2 années ago     555 Views     Laisser vos impressions  

Les enfants filles en rupture familiale continuent d’être visibles dans plusieurs coins de la ville de Bukavu. Certaines sont victimes de l’exploitation sexuelle, contraintes aux travaux lourds et d’autres violations des droits humains, déplorent des organisations des droits humains et de la femme, à l’instar de l’Association des Femmes des Médias, AFEM.                Ces dernières     craignent les conséquences négatives sur la vie socio-éducationnelle voire psychologique de ces filles.  

Ces filles en général dont l’âge varie entre 10 ans et plus, sont visibles dans plusieurs parties de la ville de Bukavu. Une situation fustigée par des organisations des droits humains, qui rappellent que la constitution de la RDC garantit la protection des enfants, l’éducation,…

Elles regrettent du fait que cette situation n’encourage pas les efforts des organisations, qui veulent voir les filles étudiées, exploiter leurs talents ainsi contribuer à leur développement, mais aussi à celui de leurs communautés. 

Ces dernières sont notamment visibles vers plusieurs marchés dont au niveau de la grande poste de Bukavu, au  Beach Muhanzi, vers le marché de Kadutu et Nyawera, vers  la place appelée Major Vangu, au niveau du marché de Kamagema, Feu rouge etc.

Des organisations des droits humains  en général et  celles de la femme en particulier, à l’instar de l’Association des Femmes des Médias, AFEM condamnent cette présence de ces filles dans la rue.

De son côté, Ernest MUHERO  le Coordonnateur de l’association des journalistes amis des enfants fait savoir que cette situation est un calvaire que les enfants en majorité filles éprouvent dans la rue. Il appelle à l’implication de toutes les parties prenantes pour mettre fin à ce problème et garantir les droits des enfants.

Certaines causes de la présence des filles dans les rues

Rencontrées, certaines d’entres elles disent être dans la rue parce qu’elles ont perdu les deux parents et que la vie est devenue difficile, c’est alors qu’elles ont jugées d’aller à la recherche du pain quotidien.

Les autres ont été  accusées des sorcières par les membres de leurs familles pour cela elles  ont été chassées, et d’autres encore de vol.

Mais il ya aussi une catégorie des ces filles qui se retrouvent dans la rue  seulement parce qu’elles ne sont pas satisfaites  de la vie qu’elles mènent  chez elles, car les parents ne sont pas  capables de répondre à leurs besoins.

Conséquences de la présence des filles dans la rue

Pour cette structure des droits de la femme, cette situation est à la base du frein de l’épanouissement de la fille, où la majorité de ces dernières arrêtent la scolarité et sujettes d’éducation diffuse, car en rupture avec leurs parents.

D’autres sont utilisées dans certains débits des boissons et boîtes des nuits voire hôtels  et d’autres utilisées comme serveuses et mal payées, ainsi susceptible d’être infectées par les maladies sexuellement transmissibles.

De son côté, Colette Salima Coordonnatrice de Congo Hope Initiative estime que ces filles dans les rues sont exposées au viol et violences sexuelles, ainsi susceptible de contracter les maladies sexuellement transmissibles.

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