Sud kivu : AFEM organise un dîner d’échange entre les femmes politiques et leaders sur la participation de la femme

Malgré l’article 14 de la Constitution Congolaise de la RDC, qui garantit la participation de la femme à la gestion, celle-ci restée faiblement représentée. A cela s’ajoute la ratification des textes internationaux sur les droits de la femme, mais cette dernière reste moins représentée. Face à cette réalité notamment, l’Association des Femmes des Médias, AFEM en partenariat avec Fonds Egalité organise, le 17 décembre 2021, un dîner d’échange avec les femmes membres des partis politiques, défenseures des droits des femmes et mouvements féminins pour échanger sur les acquis et les défis liés à la participation et au leadership des femmes dans la province du Sud Kivu.

Durant ce dîne, les femmes partagent les informations et leurs expériences sur les défis et les avancées de la promotion des droits des femmes  aux instances décisionnelles, mais aussi réfléchir sur les stratégies innovantes pour la promotion et la défense des droits des femmes en province

La Coordonnatrice de l’Association des Femmes des Médias, Julienne Baseke fait savoir que cet échange vise aussi à amener ces femmes politiques et leaders à partager des propositions et suggestions pour une bonne préparation des femmes politiques aux échéances électorales de 2023.

«  Au cours de cette rencontre, nous allons aussi échanger sur la promotion et la défense des droits des femmes, la participation dans les instances de prise de décision et le leadership féminin. Nous voulons voir plus de femmes à la gestion,… Â» confie Julienne Baseke

Elle estime qu’à la suite de ce dîner des stratégies pour la promotion et la défense des droits des femmes seront partagées entre les participantes, mais aussi la formulation  des suggestions pour une bonne préparation des femmes politiques aux échéances électorales de 2023 sont recueillies

AFEM regrette du fait que la situation de la femme Congolaise est sujette aux conditions de son environnement physique, social et affectif. A ce jour la femme du Sud-Kivu continue d’être victime des violences sexuelles et celles basées sur le genre, une situation qui ne favorise par son épanouissement.

Cette organisation du fait aussi que le score de représentativité des femmes demeure faible aux seins de deux grandes institutions  du Sud Kivu à savoir le Gouvernement provincial et l’assemblée Provinciale.

Dans la foulée, elle signale que dans la ville de Bukavu, il n’y a aucune femme bourgmestre, 2 femmes  sont chefs des quartiers sur les 20 que comptent la ville ; les avenues et cellules sont pour la plupart dirigées par les hommes.