Sud kivu : AFEM réfléchit avec des journalistes sur l’état de lieu du leadership féminin et équité du genre

La participation de la femme aux instances de prise de décision demeure encore faible, malgré que la constitution congolaise garantie la parité homme femme et la participation de cette dernière à la gestion. Face à ce problème, l’Association des Femmes des Médias, AFEM réunit des journalistes, 12 Mars,  pour réfléchir sur des avancées, des défis et des stratégies innovantes pour la promotion de l’équité du genre et du leadership féminin dans la Province du Sud-Kivu. Une activité organisée avec l’appui de l’Organisation Canadienne Fonds-Egalité se range en ordre.

La République Démocratique du Congo a ratifié plusieurs textes nationaux et internationaux qui promeuvent la représentation paritaire des femmes et des hommes à des postes de prise de décision ;

Force est de constater que la mise en application de tous ces instruments n’est pas effective.

Au Sud-Kivu, la participation des femmes dans la gouvernance demeure faible.

A Titre illustratif ; dans le gouvernement provincial, sur 10 postes ministériels les femmes n’occupent que deux pendant qu’à l’Assemblée Provinciale sur 48 sièges l’on ne compte que 5 femmes.

Dans l’administration locale et autres entreprises étatiques et para -étatiques, les hommes se taillent la part du lion en occupant les postes de responsabilité pendant que les femmes sont reléguées au second rang.

Thèmes principaux de la conférence de presse

Au cours de cette assise, des professionnels des médias et orateurs (des femmes leaders) échange sur l’état de lieu de la participation des femmes et des filles dans les instances de prise de décision(Statistiques) ; Acquis, défis et stratégies pour l’accès des femmes et des filles au numérique et enfin sur les Actions stratégiques pour la promotion de l’égalité homme-femme, fille-garçon au Sud Kivu.

Causes de la faible participation de la femme aux instances de prise de décision et perspectives

Certaines coutumes rétrogrades et barrières culturelles constituent également un frein pour l’épanouissement des femmes

L’avènement de la Covid 19 contribué également a retardé le leadership féminin, le faible accès à la nouvelle technologie de l’information et de la communication, le regain des violences sur toutes leurs formes.

Face à ce tableau sombre, l’Association des Femmes des Médias AFEM avec l’appui de l’Organisation Canadienne Fonds-Egalité se range en ordre utile pour réfléchir sur l’état de lieu de la participation de la femme et de la jeune fille dans la gouvernance en province en particulier et en République Démocratique du Congo en général ; mais aussi sur les actions innovantes à mener pour le respect de l’équilibre homme-femme et renforcer le leadership féminin.

En rapport avec le respect de ses droits, il s’agit de réfléchir sur les avancées, les défis ainsi que les actions stratégiques à mener en vue d’atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes, les filles et les garçons.