Sud – Kivu : AFEM renforce la capacité des journalistes et réfugiés Burundais sur l’analyse des rumeurs, désinformations et mésinformations pour lutter contre la propagation des discours de haine

Posté par  Anselme KANGETA   à  ,      3 mois ago     1528 Views     Laisser vos impressions  

Au total, 20 participants dont les journalistes, leaders communautaires et jeunes réfugiés Burundais vivant à Fizi et Uvira ont bénéficié de la formation d’AFEM pour lutter contre les discours tribaux et de haine qui entravent la paix sociale.

Lors de cette formation, les participants ont été édifiés sur différents concept qui font référence à une turbulence au sein de la communauté et qui engendre des conflits entre les membres qui vivent dans une même communauté.

Il s’agit des rumeurs, désinformation et mésinformation qui circulent dans la communauté et à travers différents médias sans le savoir mais qui par la suite sape la cohésion entre le peuple.

A cette occasion, des méthodes et moyens de collecte des données des rumeurs, désinformation et mésinformation pour éviter de discours de haine ont été partagés aux participants pour un engagement ferme afin de barrer la route aux messages qui ne contribuent pas à la cohabitation pacifique.

Pour le formateur et animateur de AFEM, cette activité qui organisée à Uvira, Fizi et Bujumbura vient mettre ensemble les réfugiés Burundais vivant au Congo spécialement à Fizi et ceux du Congo vivant au Burundi pour combattre les messages qui peuvent le diviser.

Cikuru Mihigo, ajoute que la connaissance des participants a été renforcée pour différencier les discours de haine, désinformation et mésinformation qui circulent et comment rédiger un bon message pour décourager cette pratique.

« Les pays de la région de grand lac ont été ruinés par des conflits qui ont touchés plusieurs secteurs de la vie des habitants, notamment la politique, le social, la sécurité, la santé et bien d’autres, avec des conséquences sur la cohésion sociale. Une situation à la base du désordre informationnel à travers la circulation sur les réseaux sociaux et médias traditionnels des rumeurs, messages de haine, des désinformations et mésinformations. Une communication qui menace la paix sociale dans la région. Â»

De leurs côté, les participants n’ont pas caché leur sentiment de satisfaction pour cette formation qui arrive au point nommé par rapport à la tension et la collaboration qui ne semble pas être bonne entre différents peuple qui vivent à Fizi.

Tout en remerciant AFEM et son partenaire Organisation Internationale de la Francophonie, OIF, les participants ont fait savoir que c’est pour eux une opportunité de contribuer à une société sans violence causée par les discours de haine.

Lukanda Alimoya, l’un d’eux et rapporteur de la société civile dit que Baraka fait face à plusieurs rumeurs qui circulent et qui mettent en danger la cohabitation entre les membres de la communauté. Surtout avec la situation des réfugiés Burundais et d’autres communautés qui se sont retrouvés sur la terre de Babembe.

« La ville de Baraka est occupée actuellement par nous la population en provenance de plusieurs coins du pays et de l’Afrique de l’Est. Cela est à l’origine de la circulation de plusieurs messages qui ne sont pas vérifiés et qui plongent la population dans une violence, mais je suis sûr qu’à travers cette formation que nous avons reçue, nous allons sensibiliser d’autres personnes pour que notre ville lutte contre les rumeurs Â». ajoute Lukanda Alimoya de la société civile.

Signalons que cette activité a été tenue dans le cadre du projet de Jumelage entre le Burundi et la RDC : Initiatives d’éducation aux médias et à l’information dans le cadre de lutte contre les désordres de l’information. Financé par l’OIF.

Rédaction

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