Sud kivu : AFEM réunit des autorités et leaders pour échanger sur la lutte contre les violences sexuelles des femmes à Kavumu

Des organisations des droits des femmes multiplient des stratégies pour combattre les violences sexuelles dont sont victimes des femmes. C’est dans cette optique que l’Association des femmes des médias, AFEM, continue avec des sensibilisations dans différents territoires de la province pour échanger avec différents leaders, autorités, acteurs afin d’identifier des stratégies pour lutter contre ces violences, mais aussi les amener  Ã  s’engager dans la lutte.

Echanger sur la problématique des violences sexuelles à kavumu, ainsi que les causes et les conséquences sur les survivantes ; c’est l’objectif d’une tribune populaire organisé le mardi 18 avril 2020 au centre de kavumu par l’association de femme de médias AFEM.

Au cours de ce dialogue communautaire les femmes, les autorités politiques, militaires et policièresainsi que les organisations de la société civileont pris l’engagement de travailler ensemble pour mettre fin aux violences sexuelles dont sont victimes les femmes.

Ils ont signalé que depuis le début du mois de février kavumu a enregistré 2 cas de violence sexuelle et 3 cas de violence conjugale qui restent impunis.

Présent à cette activité,  la coordinatrice de l’AFEM, Julienne Baseke a insisté sur l’implication de toutes les parties prenantes pour mettre fin à ce fléau qui produit des effets négatifs sur le développement de toute la communauté.

De son côté, le commandant du commissariat territorial lac Kivu, le colonel Mongali Isaac promet de s’impliquer pour mettre fin aux violences sexuelles

« Nous allons rechercher et mettre à la disposition de la justice tous les auteurs des violences sexuelles. Nous demandons à d’autres organisations de sensibiliser des habitants pour les amener à dénoncer les cas des violences sexuelles dans leurs milieux Â» confie Isaac Mongali

Cette activité s’est tenue dans le cadre du projet « amélioration de la résilience des filles et femmes victimes et survivantes des violences sexuelles et basées sur le genre à travers l’autonomisation  économique et l’information de qualité financé par Alboan à travers le fonds de Mieza.