Sud-Kivu : Aucun journaliste de Bukavu ne devrait rester dans l’ignorance du code d’éthique et déontologie et des normes sur sa sécurité physique et numérique
25 journalistes des médias de Bukavu et défenseurs des droits humains sont outillés sur le code d’éthique et de déontologie du journaliste congolais. Cette formation met également un accent sur la sécurité physique et numérique afin de réduire les cas des menaces contre les journalistes et garantir leurs sécurités physiques.
Cette formation est organisée par l’Association des Femmes des Médias AFEM durant trois jours soit du lundi 03 au mercredi 05 juin 2024 grâce à l’appui de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Kinshasa.
Lors du lancement de l’activité, Julienne Baseke, coordinatrice de l’Association des Femmes des Médias AFEM a précisé que cette activité est une réponse à un besoin ressenti par les journalistes qui sont menacés constamment surtout dans le contexte de crise sécuritaire qui prévaut à l’Est de la RDC.
Dans cette partie, les journalistes sont indexés et pris pour cible parce qu’ils ont fait leurs travails ou parce qu’ils ont joué leurs rôles. Malheureusement, il y a certains journalistes qui tombent dans la diffamation et qui menace leurs sécurités.
« … c’est dans le besoin de sécuriser d’avantage les journalistes et de voir les journalistes travailler dans un environnement sûr et qui le met à l’abri de différentes menaces que ça soit de belligérants, des politiques, ou de toute autre personne qui pourrait utiliser son influence et/ou son pouvoir pour manipuler, contrôler ou bien étouffer la liberté de la presse… »
Prenant la parole en tant que facilitatrice du jour, Nelly Adidja, journaliste et chargée des programmes au sein de l’Association des Femmes des Médias AFEM a insisté sur les droits et devoirs du journaliste congolais contenus dans le code d’éthique et de déontologie du journaliste.
Elle a rappelé que les journalistes doivent travailler en toute liberté, en toute indépendance, et en toute sécurité. En plus de la connaissance du code et de l’éthique, les chevaliers de la plume et du micro sont appelés à la maitrise du contexte politique et sécuritaire du milieu dans lequel ils exercent afin de garantir leurs sécurités.
Car dit-on : « il vaut mieux un mauvais journaliste vivant qu’un bon journaliste mort ».
« …tout journaliste congolais a l’obligation de vérité, de responsabilité, de l’indépendance, de respect de la vie humaine et de la solidarité envers les confrères et consœurs… » a martelé la facilitatrice du jour.
Cette activité réunit 13 hommes et 12 femmes journalistes et défenseurs des droits humains de Bukavu. Elle S’inscrit dans le cadre du projet de promouvoir une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de toute et à tous à l’information au Sud-Kivu et au Nord-Kivu, mis en œuvre par AFEM avec l’appui financier de l’ambassade de la République fédérale de l’Allemagne.
Gloire KOKO
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