Sud Kivu : Caritas développement Bukavu et les organisations des droits de l’homme plaident pour l’élimination de la torture en province

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       4 années ago     712 Views     Laisser vos impressions  

Les organisations de la société civile et les acteurs de défense des droits de l’homme sous le label du comité de suivi des mécanismes de protection des droits de l’homme encadré par Caritas développement Bukavu plaide pour l’élimination des tortures dans les lieux carcéraux en province du Sud Kivu.

Ce message de plaidoyer est contenu dans un communiqué de presse rendu public le vendredi 26 juin à l’occasion de journée des nations unies pour le soutien aux victimes de la torture départ le monde entier.

Ce communiqué mentionne que les cas de torture montent en flèche en cette période particulière due à la pandémie de coronavirus dans la province du Sud Kivu.

Les personnes le plus citées dans ces actes de barbarie sont notamment les policiers et autres forces de l’ordre ainsi que les acteurs judiciaires qui pour obtenir des informations ou toute autre gratification, recourent à la torture.

Selon notre source, le 26 juin 1987 marque l’entrée en vigueur de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants à l’échelle mondiale. Cette convention aujourd’hui ratifiée par 162 pays du monde dont la RDC, est instrument clé dans la lutte contre la torture.

La chargée du projet relatif au respect des droits de l’homme au sein de Caritas développement Bukavu, Mathilde Mihigo, en cette période, Caritas développement Bukavu avec d’autres organisations de défense des droits de l’homme note que la situation particulière du pays exacerbe ces genres des pratiques au sein même de la communauté.

Des actes de torture, traitements cruels, inhumains et dégradants se multiplient sont les moyens par excellence aux quels recourent beaucoup d’agents de service de sécurité, au motif de faire respecter les mesures barrières de lutte contre Coronavirus.

A en croire les organisations de défense des droits de l’homme, la torture qui jadis était considérée comme mode d’action des forces de l’ordre et des acteurs judiciaires a été érigée en une infraction depuis l’an 2011 en République démocratique du Congo.

Ainsi, les contrevenants sont passibles à une peine de 5 à 10 ans et payement de 50 à 100 milles francs congolais après la peine.

Malgré cette contrainte, plusieurs acteurs s’érigent encore en maîtres absolus en imposant des actes de torture surtout pour les personnes détenues dans les lieux carcéraux ou même pendant l’arrestation par les agents de police.

Pour ce faire, les organisations de défense des droits de l’homme sous l’accompagnement de Caritas développement Bukavu, demandent aux autorités d’entamer des enquêtes sérieuses et impartiales sur les allégations de torture et les mauvais traitements infligés à des personne et traduire en justice les acteurs de ces actes, ainsi d’en finir complètement.

De mettre en place des mécanismes efficaces garantissant la sécurité et la protection des victimes, leurs familles, leurs témoins au cas où ils décideraient de poursuivre les acteurs des actes qu’ils ont subi en justice.

Mettre également en œuvre les recommandations du comité contre la torture des nations unies formulées lors de l’examen du deuxième rapport périodique de la République démocratique du Congo.

Les autorités en outre doivent se rassurer que tous les actes de torture sont éradiqués et que les lois sont effectivement appliquées.

En fin un fond de réparation au profit des victimes y compris leurs dépendants doit être envisagé pour remettre ces personnes dans leurs droits.

Notons que Caritas développement Bukavu et les organisations de défense des droits de l’homme précisent que d’autres actions de plaidoyers seront menées pour en fin complétement avec la torture qui discrédite la RDC, classée en bas de l’échelle dans le concert des pays qui respectent les droits de l’homme au monde.

                                                                                                                      ©Jean Corneille Murhula

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