Sud Kivu : CEDECO invite des structures citoyennes et étatiques à intégrer le genre dans leur gestion

Malgré ses compétences, la femme reste moins représentée à la gestion dans beaucoup des structures étatiques et non étatiques. D’autre part, leur politique de gestion tient moins ou presque pas des besoins spécifiques liés au genre. Pour relever ces défis, le Centre d’Appui à l’Education et Développement Communautaire, CEDECO vient d’organiser un atelier  sur la gestion des institutions sensible au genre, avec différentes structures afin de mettre notamment sur pieds un plan d’intégration du genre dans leur gestion.

Les membres des organisations de la société civile et les institutions étatiques s’engagent à élaborer une politique genre et l’appliquer dans leurs institutions.

Cette décision est assortie d’un atelier d’échange sur la gestion des institutions sensibles au genre organisé le mercredi 07 octobre 2020 par le Centre d’appui à l’éducation et au développement communautaire, CEDECO.

Pour le coordonnateur du CEDECO, Jean Pierre Buledi, cet atelier avait comme objectif d’amener les membres des structures étatiques et non étatiques à réfléchir sur l’intégration du genre et sa sensibilité dans leurs institutions.

Lors de cet atelier, les participants ont échangé spécifiquement sur les notions du genre et la gestion des institutions sensibles au genre.

Pour Jean Pierre Buledi, malgré l’existence des lois, on doit prendre en compte des engagements pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes au sein des institutions.

Il ajoute que l’intégration du genre c’est une analyse faite par rapport aux inégalités dans les institutions pour prendre des mesures pour des éventuels changements.

« Nous voulons que la communauté accorde beaucoup d’attention sur la question du genre et les droits de la femme. Par exemple la question du congé de maternité,la représentativité de la femme dans les structures, la parité.  Evidemment, le genre concerne aussi l’homme aussi. Nous voulons qu’il y ait changement sur la mauvaise perception de la femme par certaines personnes, qui pensent que la femme ne peut pas bien gérer » confie Jean Pierre Buledi

Buledi demande aux responsables des organisations étatiques et non étatiques de prendre à cœur la question de l’intégration du genre pour la bonne marche de leurs institutions.