Sud Kivu : Certains acteurs politiques violent le calendrier électoral

Les acteurs politiques en province s’adonnent à une sorte de campagne électorale en violation du calendrier électoral qui prévoit la campagne du 22 novembre jusqu’au 21 décembre 2018 pour les candidats présidents, députes nationaux et provinciaux.

Les message d’appel au vote, des  images des candidats défilent sur les réseaux sociaux, les véhicules portant les drapeaux de partis politiques et numéro des candidats sont visibles dans la ville. A cela s’ajoute  des marches de soutien à tel ou tel  candidat.

Certains candidats       organisent les activites qui véhiculer les messages pour leur élection  distribuant des photos portant leur numéro sur la liste électorale.

D’autres part, ces sont les marches  de soutien des partis politiques de toutes les tendances qui sont tenues dans la ville de Bukavu où les manifestant scandent des chansons de campagne pour leurs candidats.

Cette situation est  décriée par  le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) qui   fustige la campagne électorale précoce et la violence verbale dans les médias.

Cette structure de régulation des médias estime que les acteurs politiques et professionnels des médias ont une grande responsabilité dans la stabilité de la société afin d’éviter pareils comportement qui conduisent aux conflits divers pendant cette période cruciale que traverse la République démocratique du Congo.

Le Secrétaire provincial de la Commission électorale indépendante, Gaudens Maheshe fait savoir que l’organisation de la campagne précoce est passible de sanction et à des amendes s’élevant à environs 500 milles francs congolais. Il invite les acteurs politiques à sensibiliser des électeurs sur la manière de voter, les endroits, les raisons de vote et

Certains analystes pensent  que la justice congolaise  devrait s’impliquer dans cette situation, en faisant appliquer à lettre la loi électorale et décourager tous les acteurs politiques qui profitent de leur pouvoir pour piétiner la loi. D’autres sources estiment que la Société civile a le rôle à jouer pour dénoncer cette campagne électorale précoce.