Sud kivu : Certains enfants ne sont toujours pas enregistrés à l’Etat civil

Le non enregistrement des enfants à l’Etat civil pose problème au Sud Kivu ; plusieurs enfants ne sont pas reconnus par l’Etat congolais pour n’avoir pas été enregistrés dans le registre de l’Etat civil et posséder l’acte de naissance afin de leur reconnaître la nationalité.

La plupart de ces enfants sont ceux qui sont nés dans des territoires et d’autres des parents n’ayant pas une union conjugale reconnue légalement.

Ces enfants peinent à revendiquer leurs droits reconnus par les textes légaux en vigueur en RDC sur la protection des enfants, d’autres se retrouvent abandonnés par leurs géniteurs jusqu’à devenir des enfants en situation des conflits avec leurs familles communément appelés. 

Pendant que l’enregistrement de l’enfant dès sa naissance établit son identité, et c’est en règle générale une condition indispensable à la délivrance  d’un acte de naissance, selon des analystes.       

Cet enregistrement aide également l’enfant à assurer son droit à ses origines, à sa nationalité et permet de bénéficier d’autres droits humains notamment le droit à l’éducation, à la santé, à un environnement familial, droit à la protection contre les abus et exploitation, à la justice pour mineurs, pour ne citer que cela. Renchérissent certaines sources.

L’assistante au programme au sein de la synergie pour la paix et la réconciliation SPR, Jeanne Kabungulu s’étonne de de constater que malgré les nonante jours qu’accorde les textes légaux de la RDC pour permettre à tous les parents d’enregistrer leurs enfants à l’Etat civil, ils s’observent une certaine négligence des parents ignorants tous les avantages que cela offrent aux enfants.

D’autres personnes dénoncent le monnayage de ce service par certains agents de l’Etat qui profitent de l’ignorance des parents pour percevoir des frais sans quittance avant de délivrer l’acte de naissance.

Cette situation inquiète plusieurs défenseurs des droits de l’homme qui appelle au gouvernement provincial d’intensifier les sensibilisations, afin de prévenir des conséquences sur l’avenir des enfants non reconnus par l’Etat.