Sud Kivu : Conditions de vie professionnelle déplorables des enseignants
En République démocratique du Congo en général et particulièrement au Sud Kivu, les enseignants vivent dans des conditions précaires et touchent un salaire insignifiant.
En RDC, les chiffres tirés de l’annuaire statistique 2014-2015 du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel renseignent que le pays compte 457 971 enseignants du primaire contre 324 114 du secondaire.
Ces enseignants sont  inadéquatement formés, peu féminisés et âgés .Notre source précise que 50% des enseignants en RDC sont payés par l’Etat et leur rémunération moyenne est très faible.
Le reste des enseignants ne sont pas payés par le gouvernement alors qu’ils exercent depuis plus de 30 ans et n’ont jamais été immatriculés autrement dit répertoriés ou  identifiés par les services étatiques.
Au Sud-Kivu le syndicat des enseignants des écoles conventionnées catholique renseigne que les enseignants sont placés en 3 catégories à savoir : les enseignants payés, les enseignants non payés et les nouvelles unités.
Les enseignants payés par le gouvernement et qui perçoivent leur salaire à la banque sont payés au taux de 900 francs congolais pour 1 dollars américain alors que le taux actuel sur toute l’étendue du pays est de 1600 voire 1650 francs congolais.
Cette situation impacte négativement sur le vécue quotidien des enseignants. Ces derniers avec un salaire brut de 100 000 francs congolais éprouvent d’énormes difficultés à subvenir aussi bien aux besoins de leur famille que d’eux mêmes.
Avec un salaire minime, les enseignants ont difficile a être performants dans leur travail et ne sont pas pris en considération par leurs élèves et autres membres de la communauté.
Réaction du syndicat des enseignants
L’un des membres du syndicat des enseignants de l’Eglise catholique, SYNECAT,au Sud Kivu, Jacques Cirimwami fait savoir qu’il organise des rencontres d’échange avec les autorités provinciales pour discuter sur l’amélioration des conditions précaires de l’enseignant.
« Beaucoup d’actions ont été menées, mais la mauvaise volonté des autorités reste un frein majeur pour l’amélioration des conditions des enseignants » s’indigne Jacques Cirimwami
Il précise que malgré la mauvaise volonté des autorités, l’éducation de l’enfant reste une priorité de leur syndicat.
Jacques Cirimwami demande aux enseignants de rester toujours soudain, car unis ils feront mieux et leurs droits longtemps bafoués seront respectés.
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