Sud Kivu : Congo Hope Initiave élabore une feuille de route pour améliorer la situation des filles en rupture familiale

Une feuille de route qui reprend les actions à mener en faveur des filles des rues vient d’être élaborée par l’organisation Congo Hope Initiative CHI  afin d’améliorer les conditions que parcourent les filles en situation de rupture familiale. Ce document est assorti d’un atelier de réflexion organisé par cette organisation, notamment en marge de la journée internationale des enfants africains, le 16 Juin de chaque année.  

Lors de cette rencontre, plusieurs thématiques ont été abordées. Le thème principal étant centré sur : « fille et la rue, un passage d’échec ou un choix ? Â». Les réflexions des intervenants sont revenues sur les facteurs sociaux, économiques et politiques qui poussent les enfants filles à se retrouver dans les rues.

Prenant part à cette activité, une fille en situation  de rupture familiale qui a requis l’anonymat témoigne ici les conditions de vie qu’elle parcourt.

« â€¦Actuellement, j’ai 15 ans et vit dans la rue. C’est depuis 8 ans  que je me suis retrouvée dans la rue. A une période donnée, une maman m’avait amenée chez elle comme bonne, mais malheureusement son mari a commencé à me faire la cour, c’est alors que j’ai décidé encore de rentrer dans la rue,… Â» confie la fille

Pour Colette SALIMA, coordonnatrice de CHI, il était important d’éveiller la conscience des tous les acteurs pour trouver les actions pour alléger la misère que traverse les enfants filles dans les rues.

« Avec différents acteurs à l’atelier, nous nous sommes mis d’accord de travailler en synergie au profit de ces enfants. Nous allons notamment faire une descente sur terrain pour rencontrer ces enfants et faire une médiation auprès de leurs parents pour qu’elles rentrent dans leurs familles Â»  fait savoir  Colette SALIMA

Cette feuille de route est basée entre autres  sur les actions à mener dans une courte durée en vue de plaider la cause des enfants de la rue plus particulièrement les filles.  

Des représentants des organisations de la Société civile, des services de l’Etat ayant en charge la protection de l’enfant, des leaders et d’autres acteurs ont pris part à cette activité.