Sud-Kivu: Cor Akim, auteur de la chanson « Mon Vote », porté disparu

Le célèbre chanteur aux  multiples succès tant dans le domaine musical que social a été enlevé dans la nuit du 08 au 09 décembre  par des personnes non autrement identifiées lorsqu’il revenait d’un karaoké et amené à un endroit jusque là inconnu.

La confirmation est de sa sœur Joëlle Bufole dans un message transmit à la presse.

« Mon frère Cor Akim, artiste musicien a été enlevé autour de minuit par des personnes non connues. Il a fait un message dans cette précipitation en criant au secours il est en danger mais quand mon père et mon grand frère se sont dépêchés sur la route ils n’ont trouvés qu’un de ses souliers et son porte monnaie. Le téléphone a été fermé à la seconde », fait-elle savoir.

A moins de deux semaines des élections présidentielles et législatives au pays, l’artiste Cor Akim a sorti du studio une chanson intitulé « Mon vote », une chanson qui interpelle la conscience du peuple congolais à faire un bon choix; pour les cinq années avenir afin d’espérer à un relèvement de la nation congolaise.

« Je ne vote pas, je ne vote pas pour des voleurs, des vautours en velours, des menteurs, des conteurs des contours, des chanteurs de beaux jours… Je ne vote pas! Je ne vote pas pour des calculateurs, des manipulateurs ; des vendeurs des rêves et des farceurs contre lesquels je me lève… Je ne vote que pour une république meilleure… » telles sont parmi les paroles interpellatrices qui figurent dans cette chanson.

Une chanson déjà disponible sur https://www.youtube.com/watch?v=mk43AHhVyBs

Selon des informations collectées sur ses comptes des réseaux sociaux, l’artiste prévoyait la sortie officielle de cette chanson pour le 11 décembre 2018 dans une conférence de presse.

Généreux au possible, il est très apprécié de son public aussi pour sa simplicité en dehors du commun. D’où cette nouvelle emballe tous les fans de sa musique et déjà les chevaliers de la plume et du microphone.

Il est clair que la situation sécuritaire au Sud-Kivu demeure fragile dans certaines contrées, mais il est inadmissible que des troupes armées s’en prennent aux artistes en cette période électorale.

Le public amoureux de la musique de l’artiste Cor Akim réclament sa libération sans conditions.

Par Joseph-Ryan NKOY