Sud kivu/ Covid 19 : Le confinement accentue des grossesses précoces, 17 cas signalés à Kamituga

Plus d’un mois après le lancement de l’état d’urgence, des cas des grossesses précoces continuent d’être signalés dans la ville que dans le territoire. Au mois de mai  dernier, 17 cas de grossesses des jeunes filles ont été conduit en justice  au tribunal de paix de Kamituga, dont 7 des élèves engrossés pendant ce moment dur pour les parents. Beaucoup de parents qu’éducateurs craignent pour l’éducation de la fille suite à ces grossesses, dès la rentrée scolaire.

Plus d’un mois après l’annonce de l’état d’urgence décrété par le président de la République et qui a conduit à la fermeture des églises, écoles et universités sur l’ensemble du pays ; plusieurs cas des grossesses indésirables sont  rapportés au Sud Kivu et particulièrement dans la ville de Bukavu. 

Dans la ville de Bukavu et dans différents territoires de la province, la fermeture des écoles, églises et autres activités où les jeunes passaient un moment important de leur temps les exposent à des multiples dangers. Ils sont victimes des grossesses précoces pour les mineurs et des grossesses indésirables pour d’autres jeunes adultes qui ont eu du mal à gérer leurs relations amoureuses pendant cette période de confinement.

Ceci est lié au fait que les études était l’activité principale pour les jeunes et d’autres qui faisaient le commerce avec des sorties en dehors du pays, mais qu’ils n’ont plus la possibilité d’entreprendre depuis le début du mois de mars cette année lorsque le président de la République  a annoncé l’état d’urgence.

La majorité des jeunes s’adonne au loisir à savoir la télévision où ils suivent des programmes et films qui souvent détruisent leur morale, le téléphone avec la mauvaise utilisation des réseaux sociaux et même l’oisiveté qui les conduit au vagabondage ou à des mauvaises compagnies.  

Implication et recommandation

L’actrice de la société civile au Sud kivu, Néné Bintu invite les  parents  à bien encadrer les jeunes pendant cette période de confinement due à la pandémie à coronavirus, afin de   réduire les cas des grossesses indésirables. 

Celle-ci pense que les services de l’Etat devraient avoir une politique d’encadrement des jeunes, surtout pendant la période d’interruption des cours et celles des grandes vacances.

Elle appelle les jeunes filles et garçons à la prise de conscience en appliquant l’abstinence et refuser toutes relations sexuelles avant le mariage. 

Pour lutter contre cette situation des grossesses précoces, le ministre du genre en province, Cosmos Kusimwa fait savoir que des autorités provinciales vont sanctionner les auteurs des grossesses indésirables chez les jeunes qui conduisent souvent aux avortements provoqués;

Il pense que malgré le contexte actuel difficile, les parents devraient discuter avec les jeunes sur les questions de la sexualité qui était jadis considérée comme tabou.

Celui-ci demande également aux jeunes de contrôler leurs relations, car mieux vaut prévenir que guérir dit- on.