Sud Kivu : Des autorités s’engagent à contribuer à la sécurité des journalistes

Des autorités et certains cadres de base viennent de s’engager à collaborer avec des professionnels des médias pour leur faciliter un bon travail. Un engagement pris à l’issue des échanges entre journalistes et autorités. Ces activités ont duré dix-sept jours et se sont tenues dans le cadre du projet « sécurité des journalistes Â» exécuté par AFEM avec l’appui de Free Press Unlimited.

 Les cadres de l’armée, de la police et les autorités politico administratives du territoire d’Uvira s’engagent à collaborer avec les médias et d’assurer la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur métier ;

Ils ont pris cet engagement au cours d’un atelier d’échange tenu à leur intention sur le droit humanitaire international et le droit de la presse.

Cet atelier organisé par l’Association des femmes des médias, AFEM a regroupé des responsables des radios communautaires et les autorités politico militaires.

La dernière séance s’est tenue à Sange dans la plaine de la Ruzizi en faveur des directeurs des radios communautaires de Luberizi,Kiliba et Sange et les autorités de ces entités.

Le chef de cité de Kiliba Ruhanika  Daniel, se dit très satisfait de ce cadre d’échange.

« Je suis vraiment satisfait de cette rencontre entre autorités et journalistes. Nous nous sommes engagés à travailler ensemble. Merci à AFEM pour ces échanges Â» ravie Kiliba Ruhanika

De son coté la police se dit prête à collaborer avec les journalistes et de les sécuriser. Un des cadres  de la police présent à ces assises en parle.

« Il faut qui est une étroite collaboration entre journaliste et les services de sécurité. La police s’engage à la sécurisation des chevaliers de la plume avant et après leur mission » rassure un officier de la police

La même activité s’est tenue dans la ville d’Uvira et dans le territoire de Fizi après une série des formations sur la protection des femmes journalistes contre les agressions sexistes, l’éthique et la déontologie mais également sur les aspects techniques.

Ces journalistes et techniciens des radios communautaires ont également bénéficié d’une séance « conseil psycho social » pour leur sécurité mentale dans cette partie de la province secouée par la présence des groupes armés et les conflits interethniques.