Sud kivu : Des autorités s’engagent à la protection physique et respect des droits des journalistes

Des autorités de la province du Sud Kivu s’engagent à protéger des journalistes dans l’exercice de leur fonction.
Cet engagement ressort de la suite d’un atelier de trois jours sur la protection physique et numérique des journalistes, tenu dans la ville de Bukavu. Des assises organisées par l’Association des femmes des médias, AFEM en collaboration avec Free Press Unlimited, du 20 au 22 mai.
Présents pour échanger sur la sécurité physique, psychologique et d’autres aspects liés au métier des journalistes, le ministre de l’intérieur, la questeur de l’assemblée provinciale, le représentant du commandant de la police et le porte parole de l’armée ont notamment promis de protéger et accompagner des journalistes, mais ont aussi solliciter la collaboration entre les journalistes et les autorités.
Engagements et recommandations
A la préoccupation des journalistes sur l’édit sur la protection des journalistes et défenseurs des droits humains, l’honorable Blandine Kalafula a promis l’accompagnement de l’assemblée provinciale sur le respect de ce dernier.
La questeur de l’assemblée provinciale du Sud kivu a recommandé aux professionnels des médias de bien exercer leur métier dans le respect des droits humains et la dignité de la personne humaine.
Celle-ci a invité ces derniers d’éviter de publication et diffusion d’informations qui violent le respect des droits humains ou qui affichent une certaine tendance.
De son côté, le ministre provincial de l’intérieur, Lwabanji Lwasi a invité des journalistes à une sécurité collective pour le bien-être de tous et la protection de la nation.
« Certes que, nous avons cette responsabilité de garantir la sécurité de tous, mais nous demandons aux professionnels des médias de collaborer avec des autorités dans un bon climat » confie le ministre.
Pour sa part, le porte parole de l’armée a sollicité la responsabilité des journalistes dans la diffusion des informations qui touchent la sécurité du pays.
« Nous allons collaborer avec les journalistes, cependant nous estimons qu’un journaliste ne peut diffuser une information qui met en danger la sécurité de son pays. Par exemple, dire que les forces armées sont démotivées pour combattre, parce qu’elles sont infiltrées par des ennemis » confie Major Tshimwango Sha-ludo
Et la police de son côté, via le représentant du commandant du commissariat de la police en province , l’officier Matombe Kiendo a promis la collaboration de la police avec les professionnels des médias. Il a promis de s’impliquer davantage sur la protection des journalistes pendant les manifestations.
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