Sud kivu : Des enfants accompagnateurs des femmes détenues vivent dans des mauvaises conditions

Des enfants nés dans les prisons et cachots et  ceux-là qui accompagnent leurs mères arrêtées  vivent dans des conditions déplorables. Ces enfants passent la nuit par terre et ne mènent pas une vie épanouie comme tout être humain, spécialement l’enfant malgré le droit à la liberté qui leur est garanti.

A la prison centrale de Bukavu par exemple, des enfants accompagnateurs vivent dans des conditions déplorables. Ils dorment pour la plus part par terre comme le font  leurs mères.

Pire encore, ils ne bénéficient d’aucune alimentation particulière et cela malgré leur jeune âge et sont exposés à toutes sortes d’intempéries dans ces milieux de détention. 

A la prison centrale de Bukavu par exemple, plus de 9  enfants vivent dans ces conditions où ils sont privés de toute sorte de jeux, divertissement et leur épanouissement reste hypothétique.

Les mêmes problèmes affectent leurs mères qui traversent des difficultés sur le plan psychologique étant d’abord détenues et au vu de cette autre lourde tâche d’allaitement qu’elles sont également appelés à satisfaire bien qu’elles soient vulnérables.

Certaines sources font savoir que ces enfants accompagnateurs sont soignés au centre de santé de la prison mais en cas de complications graves, les membres de leurs familles peuvent assurer leur prise en charge.

La même source ajoute que les enfants accompagnateurs ne sont des détenus et ont droits à la liberté à l’intérieur comme à l’extérieur des prisons et cachots.

Une certaine opinion déplore l’absence d’une politique provinciale qui permet d’améliorer cette situation qui expose les enfants à plusieurs conséquences.

Réaction du ministère de la justice

Le  ministère de la justice fait savoir qu’il s’implique pour améliorer les conditions de vie de ces enfants en mettant  un dispositif  pour améliorer les conditions socio- sanitaires des  enfants accompagnateurs  en  leur garantissant des soins de santé appropriés  ainsi que  tout ce qu’il faut pour  leur bien-être social.

Le chargé des lieux de détention du ministère de la justice , Thédore Museme  indique que ces  enfants   accompagnateurs  ne sont  pas détenus  à la  prison , mais  seules  leurs mamans   peuvent    décider   de les garder avec elles ou de les  envoyer à la maison en attendant leurs libérations .

Il  affirme   que seuls  les enfants  en conflit avec la loi sont détenus dans des lieux carcéraux en attendant leur libération.

Plus d’un observateur sollicite une implication totale de toutes les autorités et autres parties prenantes pour trouver de solution à ce problème dans des cahots et prisons dans la province du Sud Kivu.