Sud Kivu : Des enseignants des territoires déclenchent une grève à cause de zones salariales
Des enseignants des territoires exigent du gouvernement congolais d’être payés au même titre que leurs collègues des milieux urbains. Ainsi, ils viennent de déclencher un mouvement de grève pour exiger la suppression des zones salariales. Déjà , chaque Jeudi, ils sont appelés à rester à la maison, Journée sans enseignement jusqu’à nouvel ordre. Cette mesure est déjà critiquée par les organisations des parents, qui craignent la perturbation du calendrier scolaire, la déconcentration des élèves ainsi que le risque de la baisse de la qualité d’enseignement.
La zone salariale un problème au cœur du mouvement de grève qui vient d’être déclenché par les différents syndicats des enseignants du Sud-Kivu.
C’est chaque Jeudi que les enseignants de différents territoires sont appelés à rester à la maison pour exiger qu’ils soient payés au même titre que leurs collègues des milieux urbains.
La particularité pour ce mouvement de grève est qu’il concerne les enseignants des différents territoires, longtemps discriminés dans le paiement de salaire. Plusieurs d’entre-eux sont nouvelles unités et non payés c’est-à -dire non prise en charge par le gouvernement congolais, pourtant au chevet des élèves pendant plusieurs années déjà .
Une revendication contenue parmi tant d’autres que continuent d’exiger les professionnels de la craie au près du gouvernement congolais. Parmi les quels l’accord de Bibwa, le paiement du troisième et quatrième palier, le paiement des enseignants nouvelles unités et non payés.
La particularité pour ce mouvement de grève est qu’il concerne les enseignants des différents territoires, longtemps discriminés dans le paiement de salaire. Plusieurs d’entre-eux sont nouvelles unités et non payés c’est-à -dire non prise en charge par le gouvernement congolais, pourtant au chevet des élèves pendant plusieurs années déjà .
Selon certains syndicalistes rencontrés, c’est étonnant de constater que les enseignants qui ont la même grade académique perçoivent deux salaires différents parce que l’un est de la ville et que l’autre du milieu rural. A cela s’ajoute la mise en application de la gratuité de l’enseignement de base, que certains enseignants qualifient d’un slogan politique qui jusqu’aujourd’hui tarde à se matérialiser jusqu’à mettre les responsables d’écoles et les parents en conflit.
Le secrétaire exécutif du syndicat des enseignants des écoles catholique au Sud-Kivu, Jacques Cirimwami, appelle à ses collègues qui exercent dans tous les territoires d’observe la journée de chaque Jeudi comme une sans enseignants afin que leurs revendications trouvent gain de cause.
Il demande aux députés provinciaux de prendre la question des enseignants à bras le corps en faisant un suivi minutieux de revendications des enseignants auprès du gouvernement national afin que les professionnels de la craie bénéficient d’un salaire décent.
De son côté, le président provincial de l’Association des parents d’élèves des écoles catholiques, Jean Paul Mulemaza estime que les enseignants devraient continuer en revendiquer tout en enseignant.
Certains analystes craignent que cette année soit perdue au vu de tous ces mouvements de grèves associés à la pandémie à coronavirus qui ont occasionnés la suspension des activités scolaires suspendues plusieurs fois pendant cette même année scolaire.
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