Sud kivu : Des femmes invitées à définir des stratégies en vue de se positionner dans le prochain gouvernement national

Après la déchéance du gouvernement Sylvestre Ilunga par l’assemblée nationale, les tractations se poursuivent par les regroupements et partis politiques auprès de l’informateur afin de se partager le pouvoir dans le prochain gouvernement. Des observateurs estiment que l’occasion est pour des femmes politiques de définir des nouvelles stratégies afin de bien se représenter dans la prochaine équipe gouvernementale.   

Plusieurs défenseurs des droits humains et analystes politiques estiment que ce moment de tractation en vue de la formation du nouveau gouvernement est une bonne occasion pour les femmes  d’exiger le respect de l’article 14 de la constitution  qui prône la parité homme-femme dans la gestion de la chose publique.

Au Sud-Kivu les organisations de défenses des droits des femmes  n’ont pas tardé à se prononcer. C’est le cas de la dynamique 50 pourcent des femmes qui demandent au président de la république Félix Tshisekedi de respecter sa promesse, celle de promouvoir les femmes dans les instances décisionnelles.

Certaines opinion se demandent,  s’interroge sur le  nombre des femmes dans les partis politiques afin qu’elles aient la chance de figurer sur les listes des partis politiques lors de la formation du gouvernement. La même question se pose dans les autres institutions  du pays notamment les chambres basse et haute du parlement, où sur les 32 députés nationaux qui représentent  la province du Sud-Kivu, l’on compte seulement deux femmes. La situation est la même à l’hémicycle provincial, où sur le 48 députés provinciaux, l’on enregistre seulement 5 femmes députés provinciales. Une réalité qui fâche pendant que la formation du gouvernement tient compte des quotas des uns et des autres.

Bernadette Masoka, femme politique du Sud-Kivu et membre de la dynamique 50% des femmes, pense que les femmes au pouvoir devrait se rallier à la vision du chef de l’Etat à travers l’adhésion à l’union sacré afin d’avoir la chance d’être désignée parmi les membres du gouvernement national et contribuer à la gestion du pays.

« Parmi des stratégies, nous invitons des femmes à adhérer dans l’union sacrée, et la deuxième stratégie c’est de demander aux femmes de continuer avec le plaidoyer auprès de la présidence, pour demander notamment le respect de l’article 14 de la Constitution Â» confie Bernadette Masoka

Elle demande en outre aux femmes leaders d’adhérer dans les partis politiques afin de participer  à des prises des décisions sur le partage du pouvoir et lutter contre la discrimination dont elles sont victimes dans la gestion du pays.