Sud kivu : Des femmes s’adonnent à la prostitution dans certaines prisons et cachots pour leur survie
« A ces jours, nombreuses femmes se font passer pour des membres des familles des détenus dans certains milieux carcéraux pour  satisfaire leurs désirs  sexuels » Me papy Kajabika.
Les détenus de plusieurs maisons carcérales du sud Kivu vivent en concubinage avec des femmes et filles qui viennent de plusieurs coins de la ville et même de certains territoires de la province.
Selon un rapport de la MONUSCO sur la détention dans les cachots et prisons de la RDC, même les femmes détenues sont particulièrement victimes du viol, d’autres violences et l’exploitation sexuelle. Ces violations commises à l’encontre de ces dernières et de leurs droits passent souvent inaperçues et ne sont pas rapportées. L’une des raisons de « l’invisibilité » de cette violence contre les femmes réside bien entendu dans la composition à peu près exclusivement masculine des forces de police et de l’administration de la justice.
«Ces filles et femmes qui s’adonnent à la prostitution dans ces milieux carcéraux se font passer pour des membres des familles des détenus afin d’accéder à ces installations carcérales sans problème et surtout sans le moindre doute des agents commis à ces lieux et des curieux.
Par exemple, les jours des visites sont notamment le jeudi et le dimanche. Et ces jours là , les femmes et filles se font passer pour des visiteurs mais en réalité elles viennent faire la prostitution.
D’autres femmes détenues sont également victimes de ces actes commis par certains membres du personnel pénitentiaire pour certains avantages et pour se sentir protégées. Difficile de croire les conditions dans lesquelles cet acte se passe ». Indique maitre papy Kajabika, responsable de l’association vision sociale.
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