Sud Kivu : Des frais illégaux exigés aux victimes des violences sexuelles freinent la répression de ces violences

L’accès à la justice pour les victimes des violences sexuelles pose encore problème dans la province du Sud-Kivu. Nombreux frais illégaux sont perçus au près des victimes des violences sexuelles ce qui constitue un blocage à la répression des infractions se rapportant aux violences sexuelles  dans un contexte de crise de la justice congolaise.

Selon une recherche menée par le réseau associatif pour la psychologie intégrée RAPI en sigle, environs 15 frais illégaux  sont perçus par les juridictions au Sud-Kivu au près des femmes victimes des violences sexuelles.

Parmi ces frais citons par exemple, les frais de transport et d’expertise exigés aux survivantes des violences sexuelles pour ne citer que ceux-là.

Parmi les raisons qui justifient  ce comportement des  agents judiciaires, le réseau associatif pour la psychologie intégrée dans sa recherche parle de la mauvaise prise en charge des agents judiciaires par l’Etat.

Une situation que dénonce Me. Jean Jean  Mudunga avocat au barreau de Bukavu.

D’aucuns pensent que l’Etat devrait prendre ses responsabilités en payant à ses fonctionnaires un salaire décent pour éviter que ces genres de comportement persiste  et faciliter ainsi aux survivantes des violences sexuelles l’accès à la bonne justice.