Sud kivu : Des journalistes et activistes formés par AFEM sur les composantes de la santé sexuelle et reproductive
Au cours de la formation organisée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM des professionnels des médias, des activistes SASA sont formés sur la santé sexuelle et reproductive. Ces derniers viennent d’être informés sur les composantes de cette santé, mais aussi sur la situation de la fille congolaise sur cette question de santé sexuelle et reproductive.                                                                                                 Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet promotion du droit d’accès à la santé sexuelle et reproductive par la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et l’amélioration de la participation de la femme aux instances de prise de décision.
Dans son exposé, le formateur, le docteur gynécologue Jean- Yves Balungu a d’abord définit la santé de la reproduction comme un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité, pour tout ce qui touche l’appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement.
Abordant la question des composantes de la santé sexuelle et reproductive, Jean-Yves Balungu a mentionné la planification familiale, l’accouchement, la maternité à moindre risque, la prévention et la prise en charge des infections génitales, …
Les liens entre santé sexuelle et reproductive avec les violences sexuelles, basées sur le genre
Dans son intervention, le formateur a fait savoir que les violences sexuelles et basées sur le genre contre la femme ont des conséquences néfastes sur la santé sexuelle et reproductive de celle-ci.
Parmi les conséquences, l’intervenant signale les infections sexuellement transmissibles, l’interruption volontaire de la grossesse, les fausses couches, la naissance des enfants des petites tailles, l’incontinence,…
Dans la liste des conséquences, celui-ci a donné aussi :
« Une femme victime des VBSG peut avoir le traumatisme, l’isolement, la perte de confiance en soi et le sentiment de culpabilité,… » confie docteur Jean-Yves Balungu
Dans un autre chapitre, celui-ci fustige du fait que l’impunité favorise les violences sexuelles ; l’insuffisance des femmes dans le secteur judiciaire ; la faible application de la loi ; …
Et sur la situation de la fille et les questions de santé sexuelle et reproductive, l’orateur du jour, déplore du fait que plusieurs filles ne sont pas suffisamment informées sur leur santé sexuelle et reproductive
Il recommande par ailleurs aux parents de favoriser le dialogue avec leurs enfants sur ces questions de santé sexuelle et reproductive, et de ne pas hésiter à contacter un professionnel de santé pour des amples informations.
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