Sud Kivu : Des journalistes formés par AFEM en techniques de production sur la bonne gouvernance et droits humains

Après la formation des professionnels des médias sur le journalisme éditorial, l’Association des femmes des médias, AFEM poursuit la formation de ces derniers en techniques de production sur la bonne gouvernance et droits humains, deuxième journée. Cette formation  s’inscrit dans le cadre du projet ’’médias professionnels et citoyens pour une gouvernance participative à l’échelle de locale dans l’Est de la RDC’’ mis en œuvre par AFEM avec l’appui financier de la coopération Suisse à travers la fondation Hirondelle.

Dans son exposé, le formateur Jean Kamengele Omba a défini la bonne gouvernance comme étant une dimension normative ou une dimension d’évaluation au processus de gouvernement.

Pour lui, la bonne gouvernance c’est aussi lier aux processus et résultats politiques et institutionnels nécessaires pour atteindre les objectifs de développement.

Il a fait savoir que la bonne gouvernance suppose aussi la participation de la population  Ã  la gestion de son entité et puis après, elle bénéficie des fruits de ces résultats.

Revenant sur les piliers de la bonne gouvernance, celui-ci a notamment signalé : la responsabilité ; l’obligation de rendre compte de ses actes ; la participation ; la capacité de répondre aux besoins de la population.

Production journalistique et droits humains

S’agissant des droits humains et la production médiatique, Kamengele Omba a demandé aux journalistes de tenir compte de la participation c’est-à-dire interroger des personnes ressources concernées par une situation quelconque.

Dans la foulée, celui-ci a fait savoir que parmi ces piliers, il y a aussi la responsabilisation c’est-à-dire les violateurs des droits humains sont tenus responsables de leurs actes ; et pour ce qu’est de la non-discrimination il a demandé aux professionnels des médias de ne pas valoriser un droit de l’homme plus qu’un autre, ni exclure une couche de la population.

Et pour l’émancipation comme pilier, il a fait savoir qu’il est important que les chevaliers de la plume donnent la parole aux couches de la population, qui n’ont pas souvent la possibilité d’accéder aux médias.

Et enfin, il a fait savoir que le pilier de la bonne gouvernance dans une production des médias, c’est le fait pour les  journalistes d’approcher des personnes ressources qui ont un profil dans les droits humains, mais aussi d’avoir une documentation dans ce secteur.

Obstacles dans la production sur les droits humains

Pour ce qu’est d’obstacles, le formateur a invité des journalistes à ne pas être partial dans le traitement des informations ; de ne pas être instrumentalisés ; d’éviter l’utilisation impropre des termes,…