Sud Kivu : Des organisations des droits humains saluent la condamnation des bourreaux de meurtre des femmes

La célérité de la justice dans le traitement des dossiers liés aux tueries des femmes satisfait  plusieurs organisations qui défendent les droits humains et droits de la femme en particulier. C’est le cas de l’Association des Femmes des Médias, AFEM qui encourage l’appareil judiciaire de continuer à sanctionner les bourreaux de meurtre des femmes.

En effet, des cas des tueries des femmes par leurs partenaires sont enregistrés ce dernier temps dans différents territoires de la province du Sud Kivu.

C’est le cas par exemple de Destin Mutu’Ungi Waubile condamné à 15 ans de prison ferme avec dommages intérêts par le tribunal de grande instance de Kamituga en territoire de Mwenga, siégeant en chambre foraine, après avoir tué sa femme Charline Kitoko Safi Journaliste à Vision Shala, tuée suite aux coups lui administrés.

Toujours dans le territoire de Mwenga, précisément à Lugushwa – Mapale, mardi 15 mars de l’année en cours, Patrick Bikoko est condamné à perpétuité soit la prison à vie par le tribunal de grande instance de KAMITUGA reconnu coupable de l’assassinat de sa copine Laetitia Shabani poignardée suite à une dispute.

Dans le territoire de Kalehe précisément à Minova, l’officier supérieur militaire Jérémie Saleh Bin Saleh a été condamné à la peine capitale ou la prison à vie par le tribunal militaire de sa garnison d’Uvira suite à l’assassinat de son épouse Anne Marie BUHORO, défenseure des droits humains dans son entité

Comme cela ne suffisait pas, à Uvira, le prévenu Piana Kayumba Théophile originaire de Fizi, ayant son domicile à UVIRA a été condamné à perpétuité au  premier degré par le tribunal militaire de garnison d’Uvira suite à l’assassinat de son épouse Masoka Etoka

Cette situation étonne Maitre Pascal Mupenda, défenseur des droits humains qui pense que la justice devrait continuer sur cette lancée pour le bien être de la communauté.

Ce défenseur des droits humains demande à la justice de s’occuper d’autres dossiers des personnes impliquées dans la violation des droits des femmes.

La justice est appelée à doubler d’efforts  afin que le procès au second degré sur l’assassinat à UVIRA de Masoka Etoka aboutisse  afin de servir de leçon aux hommes, qui ne respectent pas les droits des femmes.