Sud Kivu : Désordre dans la vente des médicaments à Bukavu

Plusieurs personnes vendent des médicaments sans tenir compte des normes requises exigées par les personnels soignants. Les médicaments sont vendus dans les marchés et rues de la ville par des personnes non attitrées et cela au vu et au su des autorités sensées réglementer ce secteur  avec toutes les conséquences que cela   présente sur la santé des consommateurs.

A Bukavu, les médicaments sont vendus par des tiers dans des endroits souvent non appropriés pour ce genre d’activité. Ces derniers exposent leurs marchandises les long des routes et dans les marchés  sans tenir compte des intempéries qui peuvent altérer la qualité de ces médicaments.

Ces produits sont souvent vendus dans des sots  communément appelés « Bumba Â» ou soit encore exposés à même le sol. D’autres personnes par contre se complaisent également à ouvrir des pharmacies  sans détenir les documents nécessaires qui attestent leurs compétences dans la vente des médicaments, pourtant les  textes de la RDC stipulent que seuls les pharmaciens sont autorisées à faire ce genre d’activité.

Une situation que dénonce l’ordre des pharmaciens du sud Kivu qui condamne  la passivité des services de l’Etat ayant dans leurs attributions la réglementation du  secteur sanitaire. Pour le président  de l’ordre des pharmaciens du Sud Kivu, le Pharmacien Richard Neci Cizungu , la vente illicite des médicaments à Bukavu par des profanes  sous couverts par certaines autorités qui travaillent  dans ce secteur. Pour lui, cette situation expose les habitants à d’énormes dangers, car ces médicaments souvent mal conservés et  altérés sont impropres à la consommation.

«  Avec ces ventes des médicaments désordonnées, des habitants achètent souvent des produits avariés. Normalement, on ne peut pas acheter des produits pharmaceutiques sans prescription médicale. Ce genre d’activités  font perdre aux habitants leur économie et les exposent aux complications médicales » confie docteur Boshabo Hembi.

Pendant ce temps, les habitants qui ignorent les règles continuent de  pratiquer l’automédication en achetant des médicaments au près des personnes non qualifiés.