Sud-Kivu/Dossier Mbobero : Cacophonie au sein de la société civile; Réactions
Cacophonie autour du dossier « démolition des maisons à Mbobero », les vraies victimes refoulent la main tendue par Joseph Kabila en conflit foncier depuis 2016. L’ex chef de l’Etat, par le truchement de sa femme Olive Lembe s’engage à débloquer 80 mille dollars et remettre 17 hectares sur une concession estimée à 600 hectares de terre aux paysans pour leur réinstallation.
Au lendemain d’une conférence tenue le mardi 30 avril dans la salle Kaningu de l’Archevêché de Bukavu en présence notamment de l’épouse de Joseph Kabila, le Bureau de coordination de la société civile est accusée d’avoir fabriqué de fausses victimes qui ont pris part à cette activité.
Elles ont, non seulement discrédité publiquement certains animateurs de la NDSCI qui accompagnent les victimes au péril de leur vie, mais aussi auraient accepté cette aide.
« Pour la question Mbobero, nul ne l’ignore, il y a des victimes qui, à elles seules, disposent 10 hectares, 20 hectares et 30 hectares par exemple. De deux, quatre-vingt milles dollars, qu’est-ce que ça représente par rapport à la souffrance de ces victimes ? Et nous insistons, ceux là qui ont consentis, ce sont des victimes montées de toutes pièces par le bureau de coordination de la société civile. Ce bureau n’a fait que s’approcher de la question sachant qu’il y avait de l’argent sur la table.» Rapporte Pascal Mupenda, porte-parole national de la NDSCI.
Le président du Bureau de coordination de la société civile, Patient Bashombe rejette ces allégations et dénonce une mauvaise foi de la NDSCI de refuser le dialogue pour dénouer la crise à Mbobero.
« Nous sommes allés rencontrer le président national de la NDSCI. Avec ses collègues, nous leur avons montré que c’est maintenant l’occasion de venir parler des vérités de tout ce qui se passe à Mbobero, les amis ont catégoriquement refusés tout dialogue. Nous nous avons été informés qu’il y avait un compromis. Lequel compromis devrait être signé et nous, nous avons seulement pris acte d’un compromis. Nous ne sommes que des accompagnateurs, nous ne sommes même pas des conseillers. C’est à eux de s’entendre… » Précise Patient Bashombe.
C’est maintenant trois ans que Joseph Kabila est en conflit foncier avec les villageois au Sud-Kivu délogés de leurs habitations par les militaires de la garde républicaine.
Ils ont  démoli 250 maisons ainsi qu’un centre hospitalier, obligeant plus de 3 milles personnes dont des femmes, des enfants et des personnes de troisième âge à vivre sans abris, dans des conditions humanitaires déplorables.
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