Sud kivu : Femmes accusées de sorcellerie, des organisations des droits humains condamnent ces accusations

Beaucoup de femmes continuent d’être victimes de la justice populaire, ayant été accusées de sorcière. Dans les territoires, la situation est de plus en plus alarmante, où des victimes sont chassées même de leur habitation et brulées. Des organisations de défense des droits humains et promotion des droits de la femme, comme l’Association des Femmes des Médias, AFEM fustige cette situation, qui discrimine la femme et l’exclus dans le développement de sa communauté.

Plusieurs femmes sont torturées, lynchées avant d’être tuées par la population dans la province du Sud-Kivu. Ces dernières sont accusées de sorcière par des responsables des chambres de prière, qui les attribuent d’être à la base des plusieurs maux qui rongent les membres de leurs ménages.

Cette situation est dénoncée par des organisations des droits humains, qui dénoncent la violation grave des droits de l’homme sous l’œil impuissant des services de sécurités.

Cette situation est plus remarquée dans  les territoires de la province où  les habitants font face une multitude d’églises de réveille et chambres de prière fondée sur des prophéties, qui malheureusement aboutissent par des messages dans les quels l’on cite les  femmes  et des enfants de sorcière à la base des malédictions que connaissent les familles dans les milieux urbains et ruraux. Crois savoir certaines sources.

D’autres sources concordantes, renseigne que cela est due à la pauvreté extrême dans la quelle vivent les habitants de la province du Sud-Kivu, et par manque des voies de sortie recours à des prophéties pour trouver des explications aux problèmes qu’ils rencontrent.

Le coordonnateur de la fondation Solidarité des hommes FSH Fernando Nkana fustige cette façon de faire de la communauté, qui débouche à des violations graves des droits de l’homme avec des tortures et maltraitances de la femme pourtant accusée gratuitement sans aucune preuve matérielle.

Il invite le gouvernement provincial à prendre ses responsabilités pour réprimer ce comportement devenue monnaie courante dans la province du Sud-Kivu jusqu’à porter atteinte  à des vies humaines des paisibles citoyens lapidés sans aucune intervention des services de sécurités.

Pour sa part, la responsable du réseau des femmes pour la défense des droits et la paix, Venantie Bisimwa déplore ces accusations, qui freinent l’épanouissement de la femme

Et de son côté, la cheffe de division des affaires sociales, Pétronie Kangela recommande aux femmes accusées de sorcellerie de porter plainte à la justice, car ces accusations constituent une infraction.

Elle demande la communauté de bannir cette pratique, qui dévalorise la femme, elle qui est éducatrice de la nation.