Sud kivu/ Forum sur la presse : AFEM rappelle que la liberté de la presse est garantie par les lois Congolaises

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       3 années ago     533 Views     Laisser vos impressions  

L’Association des Femmes des Médias, AFEM déplore des violations à la liberté de la presse, alors que celle-ci est garantie par des lois Congolaises. Au Forum provincial sur la liberté de la presse, cette structure fustige des cas d’interpellation des journalistes, qui informent sur une violation des droits humains et sur une question, qui dérange des autorités. Elle rappelle que la liberté de la presse est une composante essentielle de la démocratie. Ce Forum rentre dans le cadre du projet Liberté de l’information et indépendance des médias mis en œuvre par le Collectifs 24 en partenariat avec Internews et AFEM à travers le programme MSDA grâce à l’appui de la DDC, USAID, Suède Sverige et FHI 360.

En Province du Sud Kivu, l’année 2020 a été marquée par des cas  d’arrestations,  d’interpellation et convocations des journalistes dans plusieurs coins de la province avec des cas flagrants dans la ville de Bukavu, fait savoir Eliane Polepole, la Chargée des programmes d’AFEM.

Elle précise que cette situation a concerné  les journalistes des médias audiovisuels, de la presse écrite et  ainsi que ceux des médias en ligne. L’année 2021 enregistre aussi des cas d’intimidation et menaces à l’égard des journalistes, ajoute-t-elle. Elle regrette que cette situation démontre que le travail des journalistes est en danger et cela doit nous interpeller sur comment ouvrer d’avantage pour la liberté de l’information et l’indépendance des médias.

Avec des violations des droits humains et des cas d’insécurités qui sont enregistrés presque chaque jour dans  différents  territoires du Sud Kivu avec des attaques dans des maisons par les bandits armés, Le braquage des véhicules dans certains territoires comme Uvira , Fizi, Mwenga, Kalehe,  des enlèvements et  l’activisme des groupes armés ; le mauvais encadrement des militaires et policiers, la circulation des armes à feu entre les mains des civils…  tous ces faits ne sont pas bien accueillis lorsque diffusés par les médias communautaires ruraux et urbains

Elle indique que les  journalistes qui dénoncent ces genres  de situation ne restent pas sans être inquiétés par les détenteurs du pouvoir et les forces négatives, ainsi cette situation oblige  les journalistes exercent dans la peur des poursuites des autorités et des menaces des groupes armés, car la liberté de la presse  n’est presque pas garantie, s’inquiète-elle.

Elle souhaite  que la presse soit libre, et travailler librement. Pour elle, la liberté d’expression, la liberté d’information, la liberté de la presse ; ce sont des libertés publiques reconnues par les textes de loi de notre pays.

Cependant, elle regrette qu’à ce jour, certains journalistes, acteurs politiques ou sociaux voire même le citoyen lambda ignore les textes qui régissent le droit à la liberté de la presse au niveau national ; ce qui les expose à différentes tracasseries de la part des agents épris de mauvaise foi.

AFEM, Collectif 24 avec son partenaire INTERNWES nous sommes préoccupés par cette question de la liberté de la presse et voulons à ce jour de porter à la connaissance des différents acteurs les diverses avancées enregistrées sur le plan interne et international dans la promotion du droit à la liberté d’expression et à la liberté de la presse, conclut-elle.

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