Sud Kivu : IDHE compte sensibiliser les chefs coutumiers et leaders sur les droits des veuves
Les droits des femmes continuent d’être bafoués dans certains territoires du Sud Kivu notamment celui de l’héritage.                      Face à ces violations des droits, l’organisation Innovation pour les Droits de l’Homme et l’Environnement, IDHE, prévoit sensibiliser dans les territoires les chefs coutumiers, les femmes veuves sur les droits des femmes. Une activité qui cadre avec le lancement des activités du Projet de lutte contre les us et coutumes discriminatoires à l’encontre des droits des femmes veuves au Sud Kivu, appuyé par ONUFEMMES.
Soixante leaders coutumiers et cent vingt femmes veuves leaders seront formés sur les droits de la femme veuve et les instruments juridiques qui les protègent.
La formation sera assurée par l’Innovation pour les Droits de l’Homme et l’Environnement IDHE dans le cadre du projet de lutte contre les us et coutumes discriminatoires en l’encontre des droits des femmes veuves dans la province du sud Kivu.
Le directeur de l’IDHE, le professeur Bugeme Zigashane Ziga précise que la formation sera organisée dans quatre territoires du sud Kivu à savoir Uvira, Kabare et Kalehe ainsi que le territoire de Walungu.
Celui-ci renseigne que des séances de sensibilisation dans la communauté seront organisées afin que tout le monde s’imprègne du projet.
« IDHE a lancé ce projet dans l’objectif de lutter contre les pratiques rétrogrades qui font souffrir les veuves après la mort de leurs maris, il s’observe aussi le non-respect des droits des femmes veuves » confie Bugeme Zigashane Ziga
Par ailleurs, le Directeur de l’IDHE fait savoir que les femmes et chefs coutumiers seront aussi formés sur les instruments juridiques, qui protègent la femme.
Dans la foulée, cette organisation envisage l’organisation des émissions radio en langues locales sur les droits de la femme veuve.
Résultats du projet
Bugeme Ziga fait savoir qu’à la fin de ce projet les femmes veuves dont les droits sont violés vont accéder à la justice et recouvrer leurs droits, mais aussi les droits humains, la sureté, la sécurité et la santé mentale des femmes et des filles seront améliorés.
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