Sud Kivu / Insécurité à Bukavu : Le député Georges Musongela exhorte les habitants à collaborer avec les services de sécurité

Des cas d’insécurité continuent d’être signalés dans la province du Sud Kivu, la ville de Bukavu en particulier. Les habitants dorment sans l’espoir de se réveiller. Des coups des balles retentissent dans tous les coins, les bandits armés vols, violent et tuent les paisibles citoyens avant que d’autres ne soient enlevés et portés disparues. Face à cette situation, qui sème la panique au sein de la population, le député Georges Musongela lance un SOS aux autorités ayant la sécurité dans leurs attributions afin de garantir la paix aux citoyens et leurs biens, et aux habitants de collaborer avec les services de sécurité, afin de dénicher les malfaiteurs.

A Bukavu, au quartier Buholo-Kasha dans la commune de Bagira, une personne a été copieusement abattue par les bandits armés après leurs incursions dans des maisons des habitants la nuit du dimanche 16 Mai au Lundi 17 Mai. Ces hors la loi ont pillés les biens de valeurs avant de hotter la vie à ce paisible citoyen.

Dans une autre ville, à Uvira, un cas de justice populaire a été enregistré sur un présumé voleur, tombé dans le filet de la population, qui l’a brulé vif avant découper son cadavre en morceau et manger par certains manifestants. Un comportement que dénoncent les activistes des droits de l’homme.

Le territoire de Walungu, n’est pas épargné par cette situation, les bandits armés ont visité la paroisse de Ciherano dans le groupement de Lurhala le vendredi 14 Mai, où les prêtes  ont été tabassés, avant les hommes en armes ne pillent de l’argent  et d’autres biens de valeurs.

Et dans la nuit du lundi 17 au mardi  18 Mai 2021, la paroisse Saint Jean Baptiste de Cahi, qui a enregistré une attaque  des hommes inconnus, qui ont démolis la porte du secrétariat de cette paroisse et emporté l’argent.

Georges Musongela est député provincial, élu de la ville de Bukavu, dénonce cette criminalité qui refait surface dans la province et alerte les autorités provinciales afin de mettre fin à cette situation.

« Cette insécurité est en train de prendre une autre allure et conduit à la justice populaire. Vous avez suivi comment à Uvira, après avoir lynché et brulé un voleur, certaines personnes commençaient à manger la chair humaine. C’est loin de  notre culture cette pratique. Pour mettre fin à cette insécurité, d’abord il faut une prise de conscience  de nos autorités » confie Georges Musongela

Musongela demande à la population de collaborer avec les services de sécurité afin de mettre hors d’état de nuire ces criminels qui sèment terreur et désolation dans tous les coins de la province du Sud-Kivu.