Sud kivu : IPAS forme des organisations communautaires de la DPS sur l’administration des soins complets sur l’avortement médicalisé
L’avortement clandestin reste des pratiques qui font des morts. Beaucoup de victimes ignorent souvent le bien-fondé de l’avortement médicalisé ou soit le manque des soins complets. Face notamment à cette situation, l’organisation IPAS forme les membres des organisations communautaires membre de la division provinciale de la santé, DPS et celles  qui promeuvent les droits de la femme au Sud-Kivu sur l’administration des soins complets d’avortements médicalisés.
Pendant trois jours, ces membres sont capacités sur différents aspects liés à l’avortement avec un focus sur l’administration des soins complets et appropriés de l’avortement médicalisé.
Au cours de cette formation, l’accent est mis sur l’ampleur et les conséquences de l’avortement non sécurisé sur la mortalité maternelle.
A l’issue de cette activité les participants doivent être à mesure de clarifier les valeurs et perceptions sur l’avortement.
Le procureur et premier président de la cours d’appel de KWILU, Baudouin Kipaka Basili indique que les femmes doivent être assurées que les informations personnelles qu’elles fournissent sur leur santé restent confidentielles. Les femmes éligibles à l’avortement doivent être considérées avec dignité par les prestataires des soins.
Cet homme de droit précise en outre que, l’avortement médicalisé soutenu par le protocole de MAPUTO et ratifiée par la RDC depuis 2018, se fait sous quelques conditions c’est-à -dire, en cas d’une agression sexuelle, d’un viol et d’un inceste.
Débutée le 19 Août, cette activité de trois jours se clôture par une élaboration d’un plan d’action pour l’implémentation de nouvelles connaissances et compétences acquises dans les différentes zones d’intervention.
IPAS est une organisation non gouvernementale qui depuis 1973 s’efforce de réduire la mortalité et les séquelles dues à l’avortement et cherche à renforcer la capacité des femmes d’exercer leurs droits sexuels et reproductifs. Tant au niveau mondial que national.
IPAS mène des programmes de formation, de recherche et de plaidoyer, met à la disposition des technologies liées à la santé reproductive et contribue à la diffusion d’information dans ce domaine.
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