Sud Kivu/kabare : Les membres des communautés de Bugorhe déterminés à lutter contre les violences sexuelles et basées sur le genre
Le territoire de Kabare a été un théâtre de violences sexuelles avec plusieurs cas viol sur mineurs rapportés particulièrement à Kavumu. Après l’arrestation à l’époque de l’instigateur de ces violences, l’opinion croyait que les choses auraient déjà changé mais d’autres cas et pas les moindre sont maintenant signalés c’est notamment les violences conjugales et violences domestiques.
Dans une émission de rédevabilité tenue au groupement de Bugorhe avec l’appui de centre carter, les participants dont les femmes membres du noyaux club d’écoutes et celles des autres organisation de la société civile, le représentant des jeunes, la police de protection de l’enfance ainsi que le président de la société civile de Kabare ; tous inanimes ont reconnu que les violences sous toutes ses formes sont enregistrées dans leur territoire en général et dans leur groupement en particulier.
Le président du noyau club d’écoute, NCE, Zawadi Bazilienne, les filles mineures sont encore violées même si les cas ont baissé mais il est encore facile d’enregistrer des cas au moins chaque trois mois et l’impunité faisant la loi peu d’auteurs de ces actes ignobles se voient trainer derrière le barreau.
’’Nous avons connu plusieurs cas où les femmes et filles mineurs singulièrement sont violées et les auteurs dénoncés mais ne sont pas inquiétés par la justice ou par la police ayant en charge la protection des enfants.
Cette situation amplifie malheureusement les cas des violences et les femmes et filles en sortent plus victimes, c’est ce là la réalité ici dans plusieurs villages et localités du territoire de Kabare’’, note Zawadi Bazilienne s’inquiétant dans ce contexte de l’avenir de leurs enfants.
Le président de la société civile noyau territorial de Kabare, Mulinda Ngabo Ntole Justin partage le même point de vue.
Pour lui les relations entre organisations et institutions publique posent problème, car rarement les structures se rencontrent malgré la persistance des violences sexuelles et viols dans cette partie de la province du Sud Kivu.
Mulindangabo Ntole Justin précise que la lutte contre les VSBG dans le territoire de Kabare qui a commencé depuis plusieurs années a payé et il y a bientôt une décennie que les cas ont baissé mais aujourd’hui les des cas de violences ressuscitent par ce que les acteurs impliqués ont régressé dans leurs efforts.
Le président de la société civile estime que l’impunité qui caractérise actuellement le service de justice pose problème et le amplifie sensiblement les cas de violences au sein de nos communautés.
’’Comment comprendre que les acteurs de la société civile peuvent dénoncer des faits, des cas des violences sexuelles mais très peu pris en compte par les autorités tant politique que judiciaire’’ note Mulindangabo
Il ajoute même ’’que cette situation insécurise les acteurs sociaux et le risque est imminent. Les acteurs de la société civile risquent de se fatiguer et de développer l’esprit de peur juste pour sauver leurs vie’’.
Suite à ce problème plusieurs femmes et filles n’ont pas réussi à s’épanouir et les conséquences ont beaucoup plus pesé sur la vie des femmes et filles et l’exode rural n’a pas tardé à être enregistré.
Présent à cette émission de rédevabilité, le commandant de la police chargée de la protection de l’enfant à Kavumu/ Bugorhe Kakyanda Mwali demande aux acteurs de cultiver un esprit de collaboration pour en finir avec les cas des violences sexuelles et basées sur le genre.
Tous les participants se sont engagés à l’unanimité de travailler pour sensibiliser et sanctionner les auteurs de ces actes pour mettre fin aux VSBG au sein de la communauté.
Nombreux disent avoir beaucoup appris de cette émission car d’autres formes des violences surtout violences conjugales et domestiques qui sont des pratiques malheureusement au sein des communautés.
Cette émission de rédevabilité tenue à Bugorhe/ Kavumu a été produite dans le cadre du projet voix et leadership des femmes appuyé financièrement par le centre carter et le Canada.
Cliquez ici Pour Partager.
No Comments
No comments yet. You should be kind and add one!