Sud kivu/ Kalonge : Des femmes encore enlevées, tabassées ou brûlées accusées de sorcellerie

Des défenseurs des droits humains et organisations de défense des droits des femmes fustigent la recrudescence des cas d’accusation de sorcellerie des femmes. Dans le territoire de Kalehe, vers Kalonge des femmes sont chassées de leur habitation et d’autres tuées sur base d’accusation de sorcellerie.                                                                             Une situation condamnée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM qui déplore encore ces violations des droits humains et appelle toutes les couches de la population à combattre ces accusations.

Mme Espesioza M’Nyakarhale dans le village de Fendula à Ntulo – Mamba est portée disparue depuis deux jours.

Une femme de son village qui livre cette information, fin semaine, sous l’anonymat indique que la victime a été attaquée chez elle par une équipe de sa belle-famille, qui l’accuse d’avoir ensorcelé un enfant de cette famille qui est décédé.

Elle signale que cette équipe constituée d’hommes, de jeunes et autres a planté des bananiers dans la porte de la case de cette dame pour exprimer leur relégation. Celle-ci fait savoir qu’à ce stade personne ne sait la destination de la victime.

Et de l’autre côté,  Madame Mawazo M’Kabesha du village de Cifunzi à Lushenyi a échappé de justesse à la justice populaire vers 18h20 le vendredi 27/08/2021.

Monsieur Yoweli Nyabirungu du groupe d’alerte précoce GAP/Kalonge  et Monsieur Yves du mouvement citoyen OBAPG noyau de Kalonge qui donnent l’information font savoir que cette dame a été attaquée chez elle par une foule de gens qui voulait la tuer au motif d’être sorcière.

Ces activistes des droits humains à Kalonge indiquent que la dame a été sauvée grâce à l’intervention de l’armée régulière. Le major Samuel Hangi commandant du 33092 ^ème bataillon  de FARDC /KALONGE, affirme qu’elle est déjà entre ses mains avec deux autres femmes accusées de sorcières par les membres de leurs familles.

Cet officier signale qu’un compromis sera trouvé avec les parties prenantes afin que ces femmes retournent dans leurs familles respectives.