Sud Kivu/Katana : Action pour le Développement du Kivu lance le projet Shule la amani

L’Action pour le Développement du Kivu, ADK vient de lancer le projet Shule la amani dans la province du Sud Kivu, dans le territoire de Kabare. Ce projet est orienté notamment vers la formation des jeunes, mais aussi leur participation à la résolution pacifique des conflits au vu de multiples conflits identitaires identifiés dans cette partie de la province qui se répercute négativement sur la vie des habitants.        Ce projet qui est à sa deuxième phase, connait l’appui financier de Oost Vlaanderen à travers Afrika in Vlaanderen, partenaire traditionnel à ADK.

Les habitants du groupement de Katana particulièrement les hommes et femmes membres de l’organisation action pour le développement du Kivu, ADK sont appelés à résoudre pacifiquement des conflits communautaires et pacifier leurs entités.

Cet appel vient d’être lancé par le coordonnateur d’action pour le développement du Kivu, ADK, Julien Muhindo Habamungu Julien lors d’un atelier de lancement du projet Shule la amani.

Selon lui, plusieurs conflits communautaires sont signalés actuellement dans différentes entités de la province. De ces conflits, les conflits identitaires prennent de l’ampleur dans nos communautés.

Habamungu note que les conséquences de ces mauvaises manipulations identitaires sont légions. Elles impactent négativement sur le social des habitants, la cohabitation et le vivre ensemble au sein des communautés.

Ces conflits débouchent également à des multiples divisions dans différentes  communautés.

Le représentant du chef de groupement à ces assises et secrétaire au groupement de Katana, remercie l’organisation ADK pour ses actions en faveurs des garçons et filles de Katana surtout celles qui ayant été victimes des viols et violences sexuelles et d’autres crises qui ont touché leurs communautés.

Il fait savoir  que des formations en informatique en coupe et couture seront assurées tout au long de l’exécution du projet Shule la amani, Ecole de paix qui est aujourd’hui à sa deuxième phase.

Ce projet est orienté en faveur de 40 filles et garçons qui bénéficieront des formations continues en informatique et utilisation des nouvelles technologies, en coupe et couture, en masculinité positive et sur le genre. Ils suivront aussi des ateliers sur la résolution pacifique des conflits au sein des communautés.