Sud-Kivu : KJN dit non aux mariages précoces et aux grossesses forcées

Animer une conférence débat à l’institut Kashofu à idjwi  et à Bukavu avec les acteurs de la société civile, produire les spots publicitaires et des sketchs publics, tels sont les actions que va mener Karibu Jeunesse Nouvelle, KJN, pendant la période des 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et basées sur le genre.

Cette précision est de Jolly Kamuntu, coordinatrice de KJN lors d’un point de presse tenu le vendredi 17 novembre 2017 au bureau de cette organisation situé dans la commune de Bagira.

Elle précise que ces actions seront menées pour dire non aux mariages précoces et aux grossesses forcées.

Notre source ajoute que  ces actions visent également à accorder la parole aux jeunes et à leurs éducateurs pour qu’ils expriment sur les causes et les conséquences de ce phénomène.

« Les filles sont données en mariage avant l’âge requis, 18 ans, nous assistons également aux grossesses forcées pour les filles victimes des violences sexuelles. Nous en parlons pour plaider la cause de cette femme marginalisée. L’objectif principal c’est de porter haut la voix de la femme » explique Jolly Kamuntu.

Elle en a profité pour faire la restitution de la sixième assemblée générale de la plate-forme des autorités locales de la sous-région des grands lacs tenue du 15 au 16 novembre au Burundi. Assises dans lesquelles Jolly Kamuntu a exposé sur le travail qu’accomplit sa structure dans l’épanouissement intellectuel, moral et économique de la jeunesse.

Par Musaba Proust