Sud Kivu : KJN documente mille six cent cinquante cas des violations des droits humains, entre 2017 et 2019
Mille six cent cinquante cas de violation des droits de l’homme ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu durant la période allant de 2017 à 2019. Des résultats rendus publics à l’issue d’une étude de 14 jours menée par l’organisation Karibu Jeunesse Nouvelle KJN. Lors de cette présentation, occasion était aussi des formes des jeunes pour les amener à s’impliquer dans la protection des droits humains.
La présentation de ce rapport a été faite lors d’un atelier organisé le vendredi 06 novembre par KJN, une structure de la société civile œuvrant pour la promotion de la jeunesse.
La présidente de cette organisation, Jolly Kamuntu fait savoir que cette activité vise aussi à renforcer les connaissances des organisations des jeunes, afin qu’elles mènent de plaidoyer pour influencer les politiques en faveur des droits humains au Sud-Kivu.
Kamuntu renseigne qu’au vu des résultats de l’étude menée par son organisation, il s’observe une grande régression dans le respect des droits humains surtout en milieu rural où on note 891 cas des violations et 759 dans la ville de Bukavu.
« On cite parmi des auteurs de ces violations, la police avec des tracasseries, arrestation arbitraire ; et même l’arme avec des barrières illégales. Il y aussi des groupes armes, mais aussi des personnes inciviques, qui tracassent leurs concitoyens » confie Jolly Kamuntu
Pour maître Papy Kajabika, l’un des chercheurs qui ont mené cette étude, les arrestations arbitraires, l’atteinte aux propriétés privées et les confiscations illégales des biens voire les violences et exploitations sexuelles sortent au premier plan dans les résultats. D’où, l’engagement du gouvernement pour une politique responsable et respectueuse des droits de l’homme.
« Nous avons demandé l’Etat d’instaurer les juridictions judiciaires dans le groupement, dans les territoires. Nous avons vu qu’il y a beaucoup de territoires, qui n’ont pas de juridiction et celles qui existent n’ont pas de magistrats, de juges, d’animateurs en bref. Aussi, nous avons demandé à l’Etat lors de recrutement des policiers, de ne retenir que des gens intègres , et de les former sur le respect de la dignité humaine » recommande maître Papy Kajabika
Dans quelques jours un centre de monitoring des droits humains et de renforcement des capacités des organisations des jeunes du Sud-Kivu sera installé dans la ville de Bukavu grâce à l’appui financier de l’organisation américaine NED.
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