Sud kivu : KJN sensibilise sur la résolution 1325 en marge de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes

La représentation des femmes à la gestion de la chose publique en ville comme dans les territoires. Dans l’esprit de la résolution 1325, qui dans ces piliers prônent la particpation de la femme, Karibu Jeunesse Nouvelle, KJN vient d’organiser une rencontre pour échanger avec des autorités, des femmes, hommes, leaders pour l’importance de la participation des femmes et la nécessité de respecter la résolution 1325.  

Dans le cadre de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes, l’association Karibu Jeunesse Nouvelle, KJN vient d’organiser une journée de sensibilisation et de vulgarisation du plan d’action national de la résolution 1325 deuxième génération à Nyamukubi dans le territoire de Kalehe.

Cette activité a regroupé 30 personnes dont les autorités locales, les jeunes filles et garçons et les femmes. Le constat fait par les participants est que les quatre piliers de la résolution 1325 ne sont pas mis en œuvre dans cette partie de Kalehe à cause de la discrimination, de l’égoïsme et de l’ignorance des droits des femmes.

Ces quatre c’est notamment la prévention, la participation, la protection et services de secours et de réparation, le tout en faveur de la femme.

Cependant, des participants reconnaissent qu’il  y a certains efforts fournis dans la promotion des droits des femmes, mais beaucoup de choses restent encore à faire.

« La participation de la femme à la gestion de la chose publique reste encore faible. Beaucoupo de femmes sont encore marginalisées, et nous estimons que des autorités doivent fournir davantage d’efforts pour arriver à intégrer la femme à la gestion. C’est avec l’homme et la femme à la gestion, que nous allons construire ce pays Â» confie madame Jolly Kamuntu, présidente de KJN nous en parle

A l’issue de cette journée, les femmes s’engagent à se solidariser davantage pour mener le plaidoyer auprès des autorités afin d’améliorer leur participation dans la gouvernance locale. Les jeunes de leur côté s’engagent à bannir les coutumes rétrogrades et autres comportements malsains à l’égard des femmes. Les autorités locales eux disent être ouvertes pour faire bénéficier aux femmes les opportunités dans la gouvernance et dans le développement de leur contrée à condition que la méritocratie et le travail bien fait prennent le dessus