Sud Kivu : La circulation d’armes légères alimente l’insécurité
La province du Sud-Kivu en proie à l’insécurité persistante, continue de  faire face à un problème de  circulation d’armes légères et de petits calibres. Une situation à la base de l’insécurité et la fracture sociale au sein des communautés.
Environ un millier d’armes légères circulent illégalement à l’Est de la République Démocratique du Congo et particulièrement au Sud-Kivu où elles ont largement contribué à exacerber les conflits au cours des dix dernières années.
Une situation, qui entraînent la région dans un conflit armé qui a causé directement ou indirectement des millions de pertes en vies humaines et des centaines de milliers de déplacés.
Ces armes circulent le plus souvent entre les mains de mercenaires et de groupes armés qui profitent de la perméabilité de certaines frontières. Ces groupes armés s’alimentent du jour au jour d’armes légères sans aucune traçabilité de leur origine. Et ce, malgré plusieurs initiatives visant à éliminer la circulation d’armes légères.
L’histoire retiendra qu’à l’époque du vice-gouverneur du Sud-kivu, Jean-Claude Kibala, avec le programme de démobilisation communautaire, les personnes détenant les armes légères étaient appelées à remettre une arme contre une somme de 100 dollars américains. Une initiative qui visait à éradiquer le fléau de la circulation des armes légères, mais qui n’a pas eu des mesures de suivi pour sa pérennisation.
Contactée sur la question, la chargée des programmes au sein de l’organisation APC, Action pour la Paix et la Concorde, Vingi Mahamba,se dit inquiète  de la menace qui pèse sur la sécurité et la stabilité de la province du Sud-Kivu et l’Est de la RDC en général, en raison des armes illicites en circulation dans cette région et indique que le recours aux armes brise la cohésion sociale dans les communautés.
Certaines personnes estiment qu’actuellement, le rapprochement non constructif à la paix entre militaires et civils contribuent également à la circulation des armes légères et précisent qu’il est difficile actuellement de distinguer militaires et civils dans certains territoires et même dans la ville.
Elles en appellent à l’implication du gouvernement afin de mener à bien les opérations de désarmement, de réintégration des combattants et de destruction des stocks d’armes.
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