Sud Kivu : La dépravation de l’éducation en famille : les enfants les premières victimes

L’Etat congolais, la famille et toute la communauté congolaise n’accordent pas aux enfants toutes les chances d’être éduquées en famille.

La famille étant le cadre approprié ou les enfants doivent recevoir l’affection, les conseils et la sagesse de leurs parents ; malheureusement certains enfants sont devenus maître de leur vie.

Dans certaines familles au Sud Kivu, bon nombre d’enfants n’arrivent plus à se mettre d’accord sur certains points de la vie avec leurs parents. Et à la longue, ces enfants finissent par se séparer et cela au détriment de leur éducation.

D’autres parents sans emploi surtout les hommes préfèrent vivre dans des coins éloignés de leurs familles, pour fouir les responsabilités d’encadrement de leurs enfants.

Alors que l’éducation est un droit garanti par la constitution, les enfants sans parents sont rarement pris en charge le gouvernement  et cela a plusieurs conséquences négatives sur leur vie et sur la société.

Certaines personnes en province estiment que la pauvreté, le manque de dialogue  et  la mondialisation sont les causes majeures de la dépravation de l’éducation  dans certaines familles  au sud Kivu.

« La dépravation de l’éducation en famille contribue à la présence des enfants dans la rue, les filles dans des maisons de tolérance  et les jeunes  qui insécurisent les habitants » fustige la responsable de la clinique pour la médiation à l’institut de pastorale familiale de Bukavu, Marie Claire Emina.

« L’Etat congolais et les parents doivent s’investir dans le secteur de l’éducation pour  combattre le mal qui menace la société  afin de promouvoir  la joie et une éducation de qualité dans les  familles » propose une religieuse catholique de la communauté des saintes chrétiennes à Bukavu.