Sud-Kivu: La Mosaïque, ravage des plantes dans le groupement de Mulamba
Une maladie non encore maîtrisée par les agronomes est à l’origine de l’improductivité du sol et crée famine et pauvreté dans les territoires de la province du Sud-Kivu.
Dans le cadre de son émission Témoin spécial (Mjumbe maalum) un reporter-producteur de Mama Radio s’est rendu en territoire de Walungu et plus précisément dans le groupement de Mulamba.
A Ndola, les habitants rencontrés ont fait savoir que cette maladie attaque les plantes à leurs jeunes croissances. Celles-ci prennent la couleur jaune, signe de brûlure et les agriculteurs n’attendent pas les fruits au moment de la récolte.
Le président de la société civile, noyau de Mulamba, Cishesa Claude fait savoir que cette maladie touche presque toutes les localités du groupement de Mulamba.
 » C’est depuis plusieurs années que les habitants vivent ce calvaire, qui les obligent d’importer la farine, les légumes, bref la nourriture de base dans la ville de Bukavu où il n’y a pas des champs ». Martèle Claude Cishesa.
Dans ce groupement, l’agriculture est l’activité principale qu’exercent les habitants. Les fruits de leurs champs leurs servent de nourriture, la paie des frais scolaires de leurs enfants et répondent aux multiples besoins de leurs familles.
L’organisation humanitaire, FAO, a procédé à des séances de sensibilisation des habitants agriculteurs de ce groupement mais le besoin semble dépasser la capacité de cette seule organisation au vu du nombre d’habitants qui voulaient profiter de ces activités  de recyclage.
La présidente du noyau club d’écoute (NCE), une sous représentation de l’association des femmes des médias, AFEM, à Mulamba, Madame Jocelyne Mugoli, affirme que le travail de sensibilisation à l’égard des habitants est actuellement entre les mains de seules organisations locales.
 »Le moyens des organisations locales restent limité pour atteindre tous les habitants d’où les organisations nationales et internationales devraient emboîter les pas aux organisations locales qui vivent au quotidien avec les habitants », ajoute Jocelyne Mugoli.
La mosaïque reste jusque là , une problématique qui détruit les plantes à savoir le manioc. Dans cette partie de la province, d’autres parasites attaquent également le haricot ainsi que la banane. La lutte continue pour résoudre le problème et épargner ainsi toutes les conséquences que les habitants risquent de subir si rien n’est entrepris comme stratégie de riposte.
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