Sud Kivu : La pollution sonore dans la ville de Bukavu dérange les habitants

Posté par  Mama_Radio   à       7 années ago     2896 Views     Laisser vos impressions  

La pollution sonore dans la ville de  Bukavu perturbe la quiétude des habitants. Ce phénomène fait, en silence, des victimes sans que cela n’attire l’attention des décideurs publics.

Ce constat fait état de plusieurs sources des sons produits chaque jour dans plusieurs coins de la ville de Bukavu. C’est notamment à la place de l’indépendance, à l’industriel, au carrefour, à nyawera, à essence,…

Dans ces coins, on observe des boutiques de vente de musique communément appelées, éditions. Celles-ci rivalisent de publicité de leurs bandes vidéo ou cd de musique en jouant des morceaux d’une chanson ou d’un film avec un volume très élevé.

D’autre part, il existe des magasins qui, pour le besoin de publicité, utilisent des mégaphones pour séduire la clientèle ou promouvoir la réduction des prix de certaines marchandises.

Ces sons sont aussi produits par des individus qui vendent à la criée soit des médicaments traditionnels,  ou des fretins frais et d’autres articles  divers.

Comme si cela ne suffit pas, l’on citera également des vrombissements des camions et klaxons d’autres engins automobiles en circulation à longueur de la journée. Cette situation s’observe  sous la barbe des autorités provinciales.

Cela dérange plus d’un passant, qu’il soit malade ou bien portant, mais il se trouve obligé de subir les incidences de ce tapage sonore dans la ville.

D’autre part, cet environnement bruyant déconcentre certains agents dans les bureaux, écoles, hôpitaux, proches de ces sites de production sonore.

Et la question est de savoir pourquoi ces concitoyens produisent avec, une telle ampleur désordonnée, ces sons qui sont rarement agréables à l‘oreille.

« Ces nuisances sonores ont des effets nocifs sur la santé humaine, entre autres, le stress, les troubles du sommeil, la surdité, les effets sur le système cardiovasculaire, immunitaire et même  sur la santé mentale » signale le chargé de service psychosocial au centre CAMPS/CELPA, Rukumbuzi Seba Patrick.

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