Sud kivu : La problématique du faible accès des femmes à l’héritage demeure d’actualité
L’accès de la femme et de la fille à l’héritage est loin d’être une réalité dans certaines parties en province. Ces dernières sont écartées lors du partage des biens de leurs défunts parents, d’autres ne sont pas repris dans les testaments rédigés par les parents avant de mourir. Pourtant le code de la famille révisé en 2016 et publié dans le journal officiel donne les mêmes droits à l’homme et la femme en ce qui concerne l’accès à l’héritage.
Dans plusieurs territoires de la province et la ville de Bukavu l’on continue a enregistré des cas des violations des droits de la femme et  de la fille lors de l’héritage. Ces dernières même si étant ainées de la famille n’héritent pas le nom de leurs défunt père, estimant que c’est contraire à la coutume. Dans ce cas c’est le garçon qui est intronisé à la tête de la famille même si ce dernier est le cadet.
D’autres sources dénoncent le fait que dans certains cas, lors de l’héritage , les membres de la famille sont obligés d’attendre la naissance du nouveau né si la veuve est enceinte avec espoir que ce dernier soit un garçon dans le cas ou la femme n’a que des filles.
Dans la majorité des cas, cette situation conduit à des conflits familiaux, voire des accrochages jusqu’à la perte en vie humaine. On lit la psychose et les mécontentements sur les yeux de la femme qui se voit perdre son droit pourtant héritière du premier degré comme les enfants hommes.
Certains analystes fustigent le fait que certains parents piétinent les droits des enfants filles en ne faisant pas allusion à elles dans leurs  testaments avant leurs morts.
Le coordonateur de l’initiative congolaise pour la justice et la paix ICJP, Raphaël Wakenge fustige cette situation qui ne tient pas compte de la représentativité des femmes .
L’article  317 jusqu’à l’article  319 du code de la famille révisé et publié en 2016 stipule que la femme et l’homme ont tous les même droit à l’héritage  et cela sans discrimination suivant la volonté du défunt lors de son vivant. Certains analystes pensent que les habitants sont appelés à s’approprier cet outil pour que les droits de la femme soient respectés et promouvoir son épanouissement comme tout être humain.
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