Sud Kivu : La production agricole demeure encore faible pour nourrir Bukavu

Le secteur agricole semble être négligé et abandonné dans la province du sud Kivu. Les agriculteurs qui évoluent dans certains territoires mènent difficilement leur travail et ne bénéficient pas de l’accompagnement effectif du ministère de tutelle. A ce tableau s’ajoute des cas des maladies des cultures ou encore l’abandon du secteur agricole  par des personnes, qui préfèrent venir vivre en ville. La manière de cultiver en province reste archaïque et ne peut pas permettre une bonne production estiment plusieurs observateurs.

La faible production agricole fait à ce que la ville de Bukavu qui devrait bénéficier des productions en provenance des territoires est obligée de chercher ailleurs les denrées cultivées localement.

Les territoires du sud Kivu regorgent des terres arables capables de soutenir l’agriculture dans le pays comme c’est le cas dans le territoire d’UVIRA, FIZI, MWENGA et SHABUNDA ainsi que le territoire de KALEHE.

Les agriculteurs se heurtent à plusieurs difficultés, des cas des maladies qui attaquent les plantes, le délabrement des routes de desserte agricole et l’insécurité qui sévit dans les différents villages de la province.   

L’exode rural qui pousse l’abandon des champs, certaines productions champêtres pourrissent à cause du manque de voie d’évacuation.

Bukavu demeure dépendant des pays voisins qui ravitaillent les habitants même en denrée produite dans les territoires.

Aujourd’hui, certaines organisations de la société qui évoluent dans ce domaine sensibilisent la communauté pour qu’elle prenne au sérieux le secteur agro-culturel qui a contribué pour le développement de certains pays au monde.

Le député national Olive MUDEKEREZA estime que ce secteur doit être considéré et pris avec considération      

Aux yeux des observateurs, il est inadmissible qu’une province où les habitants pratiquent l’agriculture, la pèche et l’élevage qu’on enregistre des cas de mal nutrition rapportés par certaines ONG qui travaillent dans ce domaine.

Pour lui, l’état Congolais, les partenaires et la population devraient se mettre ensemble pour valoriser ce secteur.