Sud Kivu : La prolifération des institutions supérieures d’enseignement non viables décriée

La prolifération des instituts d’enseignement supérieur et universitaire qui ne répondent pas aux normes de viabilité constitue un sérieux  problème   au sud-kivu. Le niveau d’éducation est mit en cause en province. Une situation décriée par des acteurs de l’éducation fustigeant la mauvaise formation des étudiants,  déplorant la faible implication de l’Etat pour faire respecter la décision de fermeture des établissements d’éducation supérieure qui ne remplissent pas les normes.

Considéré actuellement comme une source de détournement du savoir, une  multitude d’établissements supérieurs et universitaires  se remarque dans les milieux urbains comme ceux ruraux.

Alors que la RDC occupe une place déplorable et minimale dans  le secteur de l’éducation, sur les classements internationaux,  le ministère de l’Enseignement Supérieur et  Universitaire en avait fermé  126 privés dont 05 au sud-kivu qui ne remplissaient  pas les conditions de viabilité sur toute l’étendue de la RDC, une décision qui malheureusement souffre d’application.

Les milieux ruraux connaissent une autre forme de prolifération de ces instituts supérieurs et universitaires, il s’agit des institutions supérieures et universités qui remplissent  les conditions de viabilité et qui y érigent leurs extension.

Une certaine opinion estime par ailleurs que la dissémination des universités permet à la jeunesse rurale d’accéder facilement aux études supérieures.

Cette  situation est  dénonce aussi par le responsable de la coalition de la défense des droits humains CSDH,  Karl Mweze qui estimait que le développement d’un pays dépends aussi de la qualité de la formation de ses citoyens.

Karl Mweze en appelle à la promotion d’une politique qui vise la reforme totale de l’université congolaise afin de faire de l’université congolaise un véritable creuset de l’intelligence. C’est vraiment dommage de constater qu’il y ait des instituts supérieurs et universitaires qui n’ont pas de bibliothèque, des enseignants qualifiés, des bâtiments appropriés,…

De son côté, le secrétaire général administratif de l’institut supérieur d’art et métiers, Clarice Mubagwa pense qu’il appartient au ministère  de l’enseignement supérieur et universitaire de se rassurer de la viabilité des institutions universitaires et supérieures,  en procédant à la fermeture de celles qui ne remplissent pas les conditions.

«  Le ministère de l’enseignement supérieur devrait aussi continuer à faire le suivi de l’arrêté qui interdisait le fonctionnement des institutions supérieures et universitaires qui ne remplissent pas les normes de fonctionnement » propose Clarice Mubagwa

Clarice Mubagwa recommande aux étudiants qui veulent se faire inscrire à l’université de faire un bon choix de l’institution.