Sud Kivu : La radio au service du respect des droits de la femme

La radio a accompagné les hommes et les femmes dans la participation communautaire et le respect des droits humains tel que prôné par la constitution Congolaise de 2006 et autres instruments en vigueur qui protègent les droits des femmes.

Le professeur et ancien gestionnaire d’un média audiovisuel à Bukavu, Maître Adolphe Kilomba indique que depuis les temps anciens, les médias, particulièrement les radios ont joué et continuent à jouer un rôle crucial dans l’équité du genre et la participation des femmes.

Il indique que plusieurs droits des femmes ont pu être respectés grâce à l’activisme des radios.

« La radio a beaucoup contribué au respect des droits de la femme, notamment en donnant la parole aux victimes pour dénoncer les violations de leurs droits Â» confie Adolphe Kilomba

Cependant, celui-ci fait savoir que  plusieurs autres obstacles ont bloqué la radio à jouer correctement son rôle. Malgré cette pesanteur, le travail de la radio reste positif dans la promotion des droits des femmes, selon lui.

Une certaine opinion encourage les radios à accorder un espace de choix aux femmes sur leurs grilles des programmes pour que les droits humains en général et en particulier ceux des femmes soient pleinement respectés au sein de la communauté.

Le président provincial de l’Union nationale de la presse du Congo)  l’UNCP/Sud Kivu, Darius Kitoka demande aux professionnels de média d’accorder la parole équitablement aux femmes, privilégier les domaines où elles sont plus compétentes et positiver l’image de la femme dans leurs différentes productions.

De son côté, la Directrice de la Radio Stars Solange SHAGAYO exhorte les responsables des médias et rédacteurs en chefs de toujours amener les journalistes à intégrer les besoins spécifiques des femmes dans tous les processus de production radiophonique.

Elle conseille aux organisations féminines sont également appelées à outiller les professionnelles des médias sur les notions des droits des femmes afin qu’ils

Le président du conseil d’administration du réseau des radios et télévisions communautaires, RATECOla, Thaïs Bagula estime que les médias doivent prôner une discrimination positive en accordant beaucoup plus la parole à la femme dans la société.