Sud Kivu : La scolarité des enfants en danger, pas des cours lundi et mardi dans les écoles conventionnées et publiques
Deux jours sans enseignements au Sud Kivu, voilà la mesure prise par les enseignants des écoles primaires conventionnées et publiques, il s’agit de lundi et mardi de chaque semaine.
C’est depuis le lundi 21 mai 2024 que cette décision a été prise à l’issue d’une séance organisée par la synergie des syndicats des enseignants à Bukavu.
Les enfants étaient surpris de constater l’absence des enseignants lundi 20 et mardi 21 mai 2024 et étaient obligés de rentrer à la maison.
Ces derniers réclament les respects de différents accords signés entre le banc syndical et l’état Congolais.
Il s’agit des accords de Bibwa, Mbwela et les accords de Mbudi qui n’ont jamais été respectés par l’état Congolais depuis plusieurs années maintenant.
Le secrétaire provincial du Syndicat des Enseignants des Ecoles Catholiques SYNECATH, Jacques Cirimwami dénoncent la soustraction involontaire d’une somme d’argent par les institutions financières sur les salaires des enseignants.
Ce qui est marrant indique Jacques Cirimwami, certaines banques chargées de la paie se permettent de soutirer et cela chaque mois une somme de 4000FC sur le salaire de chaque enseignant payé à travers ces institutions financières.
Les grévistes de lundi et mardi dénoncent également le retard exagéré observé dans le payement le leur modique salaire.
Ils sont révoltés par ces actes causés par les banques et le gouvernement central qui ne prend pas des mesures dans l’objectif de protéger les enseignants qui ne savent pas nouer les deux bouts du mois à cause du salaire modique.
L’histoire se répète au Sud Kivu car les années scolaires précédentes, les enseignants avaient organisé les mêmes actions pour dénoncer les inégalités et d’autres désordres signalés dans ce secteur.
Les enseignants disent qu’ils sont abandonnés par l’état nonobstant le grand travail qu’ils font au profit de l’éducation des enfants indique Jacques Cirimwami.
A travers cette action, les enseignants demandent l’ajout de 20.000FC au salaire de chacun d’eux, mais aussi 200.000FC, aux enseignants des écoles primaires qui sont praticiens.
Le syndicaliste ajoute que si rien n’est fait, les deux syndicats promettent de ne pas reprendre les cours au début de l’année scolaire 2024 – 2025.
La décision de la grève de chaque lundi et mardi a été prise lors d’une assemblée générale, grève observée également dans d’autres provinces où la situation reste la même.
Eliane NAMEGABE
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