Sud Kivu : La société civile décrète une journée ville morte pour condamner la répression de sa marche pacifique

La coordination de la société civile du Sud Kivu vient de décréter une journée ville morte en date du 02Aout 2017 pour  condamner les actes inciviques commis par la police national congolaise lors de la marche pacifique de la société civile prévue, le lundi 31/07/2017.

Lors de tentative de tenue de cette marche dispersée brutalement,   plusieurs personnes ont été blessées dont des blessés graves, des journalistes arrêtés et leurs matériels de travail ravis.

Parmi les journalistes arrêtés, on cite Natasha, Josué Musole de radio Neno la Uzima  et Christian Safari de canal futur. Et les blessés graves ont été  conduits à l’hôpital général provincial de référence de Bukavu.

Ce bilan est provisoire des échauffourées entre la police et les manifestants de la marche pacifique organisée  par les mouvements citoyens et les organisations de la société civile du Sud Kivu ce lundi.

Réactions des organisations

La nouvelle dynamique de la  société civile, NDSC condamne cette brutalité policière face aux manifestations pacifiques.

« Les organisations de la Société civile doivent se mettre ensemble pour décourager les actes de  violence  vis-à-vis de la population » recommande le président provincial de la NDSC, Nicolas Lubala

Le bureau de coordination de la Société civile et toutes ses composantes font savoir qu’elles suspendent toute collaboration avec le bureau de la mairie et la police ; au vu de la répression de la marche.

Le président du bureau de coordination de la Société civile,  Patient Bashombe souligne que d’autres actions citoyennes  sont  envisagées  par la société civile afin que les élections se tiennent avant le 31 décembre 2017.