Sud Kivu : La société civile dénonce la persistance de l’insécurité dans la plaine de la Ruzizi

Difficile aujourd’hui pour les véhicules de quitter Bukavu pour Uvira et vice versa à cause de l’insécurité qui a élu domicile dans la plaine de la Ruzizi. La société civile dans sa diversité condamne les cas d’attaques enregistrés tous les jours dans la plaine de la Ruzizi qui se soldent par des cas de tuerie et d’enlèvement. Elle fait savoir que cette situation non seulement elle freine le développement, mais aussi elle est à la base de mort d’hommes et bien d’autres dégâts.

Des hommes armés non autrement identifiés attaquent des paisibles citoyens, surtout les véhicules du transport en commun des agences de voyage.

Les mouvements citoyens et la société civile montent au créneau et dénoncent cette situation.  

Le dernier cas d’insécurité dans la plaine de la Ruzizi est survenu la matinée de mercredi 28 juillet 2021 lorsqu’un bus d’une agence de transport en commun qui effectue le trafic Bukavu – UVIRA a été attaqué par des hommes armés non autrement identifiés à BWEGERA – SANGE.

Le bilan de cette attaque fait état de deux morts, des biens emportés et trois personnes enlevées, parmi lesquelles le chauffeur.

Des organisations de la société civile sur place indiquent que la circulation d’armes légères et de petit calibre figurent parmi les causes de l’insécurité signalées dans cette partie du sud Kivu.

A cela s’ajoute la présence des forces et groupes armés négatifs qui écument la plaine de la Ruzizi, surtout des inconnus armés en provenance de certains pays voisins comme le Rwanda et le Burundi.

Blaise BULAMBO est acteur de la société civile, il dénonce cette situation qui provoque des pertes en vies humaines.

« Nous déplorons la persistance de l’insécurité dans la province du Sud Kivu, et dans la plaine de la Ruzizi en particulier. Maintenant, il est difficile de voyager en sécurité, et aujourd’hui des commerçants, des agriculteurs ont du mal à évacuer leurs produits Â» s’indigne Blaise Bulambo

Il estime qu’à ce stade la plaine de la Ruzizi devient invivable, certains habitants fatigués par l’insécurité organisent des actions citoyennes pour pousser les autorités à prendre des mesures dans la lutte contre cette situation.

Il signale que des cas d’enlèvement signalés à UVIRA s’ajoutent des cas de braquage, assassinat et de pillage des biens surtout les véhicules du transport en commun.